PORT-AU-PRINCE – Le rapprochement entre Cuba et les États-Unis a fait naître d’autres espoirs, ailleurs : Haïti regarde avec attention les changements qui se dessinent et rêve d’attirer les touristes.
Même si Haïti reste le pays le plus pauvre d’Amérique – sur les 11 millions d’habitants, les trois quart vivent sous le seuil de pauvreté – le pays a de quoi faire avec ses nombreuses plages que l’île désire mettre en valeur.
Le gouvernement prévoit hôtels de luxe et nouvel aéroport
Cinq ans et demi après le séisme, environ 80.000 personnes continuent d’habiter sous des toiles de tentes ; l’île est en pleine reconstruction et le gouvernement a le projet de grands chantiers pour attirer à nouveau les touristes. Haïti recense une cinquantaine d’îles le long de ses côtes dont l’île-à-vaches où il est prévu de construire des hôtels de luxe et même un aéroport qui desservirait l’Europe, l’Amérique et le Canada sans passer par Port-au-Prince.
“Les plages magnifiques sont une porte d’entrée pour le tourisme et pourquoi ne pas développer les sports aquatiques comme la plongée sous-marine et le surf”, s’interroge le photographe Gaël Turine.
Il est allé plusieurs fois dans ce pays ; accompagné du journaliste Etienne Cote Paluc, cette fois-ci ils sont partis à la rencontre du monde rural, loin de Port-aux-Princes ; leur reportage diffusé dans le magazine Géo révèle une campagne aux paysages variés où abondent manguiers, plans de café, canne à sucre, vétiver…
A Limonade, ils font la rencontre d’une famille qui depuis toujours travaille avec la marque Le Grand Marnier.
“La moitié de la population active travaille dans l’agriculture et la pêche. Ainsi, pour bien connaître le pays, il faut aller dans les campagnes à la rencontre des familles”insiste Gaël Turine.
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Source/France Info
Photo/France Info
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