CAP-HAITIEN – A l’issue d’une tournée d’évaluation au Cap-Haïtien, à la suite des inondations désastreuses et meurtrières ayant frappé la métropole du Nord, le candidat à la présidence du Parti haïtien Tèt Kale (PHTK), Jovenel Moïse, constate la vulnérabilité de la ville pour faire face aux catastrophes naturelles.
« L’Etat haïtien est démissionnaire, depuis plus de 25 ans, dans la gestion des catastrophes naturelles » regrette « Nèg Bannann nan » profitant pour reprendre son apophtegme: « Tè a, solèy la, rivyè yo ak moun yo ! » comme alternative pour l’Haïti de demain.
Les constructions anarchiques, les ravines et les canaux non curés, l’absence de plan de drainage de la ville, sont, entre autres, dans le viseur du protégé de Michel Martelly qui se dit alarmé par l’état de dégradation de l’environnement dans le pays.
« La seule fois que j’ai vu un plan de drainage de la ville, c’était dans une ambassade étrangère et c’est daté de l‘époque coloniale », regrette le candidat du PHTK.
Jovenel Moïse affirme qu’entre Matthew et les récentes intempéries, il a pu se rendre dans pratiquement tous les départements, hormi le Plateau Central.
« Haïti a un grave problème de drainage, de maîtrise de l’eau et de la gestion de l’eau de surface », informe M. Moïse.
Vêtu de bottes en plastique, Jovenel Moïse drainant derrière lui partisans, sympathisants et curieux, a brièvement participé à des travaux de curage dans certains quartiers, parlé aux victimes et invité la population à la prudence, mais ausssi, à prendre part aux prochaines compétitions électorales afin de l’élire comme président de la République.
Selon le candidat du PHTK, le règne des chimères arrive à son terme et ces derniers n’auront qu’à choisir entre l’école et la prison.
«Nous n’avons plus rien à détruire… Matthew et les inondations nous ont déjà tout retiré… L’heure est à la reconstruction », confie le candidat Jovenel Moïse, qui affirme avoir aidé la municipalité capoise à gérer la situation après les inondations.
CLIQUEZ SUR LE LIEN POUR EN SAVOIR PLUS
Source/Gérard Maxineau/Le Nouvelliste
Photo/Archives
www.anmwe.com
