18 mai 1803 -18 mai 2017
Qui l’aurait cru ?
Autrefois nous chantions liberté, égalité, fraternité, des mots qui exprimaient la résistance, le courage, la volonté de célébrer la vie. Aujourd’hui ces mots traduisent plutôt le triomphe de la barbarie sur la lumière. En ces 214 ans de la fête de notre cher bicolore, il est impératif pour les haïtiens de restaurer sa dignité et remettre Haïti sur les rails du 21ème siècle. Notre chère mère Haïti ne nécessite pas grande chose que de voir que ses fils sachent leur mission et les accomplir en toute conscience. Ainsi, si on donne aux jeunes la possibilité de s’éduquer et d’améliorer leur vie, ils tutoieront l’excellence et ils seront toujours au sommet de la maturité.
J’ajouterais pour dire que le jour où les jeunes haïtiens se réveilleront, le monde tremblera. Mais le réveil de ces jeunes ne doit pas être une continuité de ce système, inégalitaire et impérialiste qui a longtemps plongé nos frères et sœurs dans l’agonie, la peur de l’autre, les guerres, la famine, l’injustice. Non jeune hommes et femmes d’Haïti n’ayez plus peur. Votre réveil devrait être la victoire du bien sur les forces du chaos, le retour de la paix, de la justice et de la vérité, le rétablissement de l’équilibre et la marche vers cet idéal du 21ème siècle qu’est le vivre ensemble pour qu’un jour notre pays puisse être en marche vers le sommet.
En ces 214 ans de la fête de notre bicolore, Il est urgent pour nos gouvernants de penser à une autre forme de gouvernance sous toutes ses formes tout en encadrant la jeunesse afin que cette dernière puisse mettre ses forces au service du développement de notre pays pour qu’un jour Haïti retrouve sa place de leader mondial confisqué par ceux qui étaient jadis nos élèves ou nos disciples.
Comme aimait le dire Toussaint Louverture à ses ennemis : «que le tronc de l’arbre de la liberté, mais il repoussera car ses racines sont profondes et nombreuses ».courage nous est, donc, de rendre un vibrant hommage à ces milliers de jeunes toussaint, Dessalines, Capois, Christophe qui sont en train d’exaucer le vœu de nos ancêtres en reécrivant d’une encre indélébile l’histoire haïtienne : « Cette histoire dira un jour son mot, mais ce ne sera pas celle qu’on enseignera aux puissances étrangères, ce sera notre vraie histoire du premier janvier 1804, celle de la dignité, de la gloire, de vivre libres ensemble pacifiquement, d’agir ensemble solidairement, de penser l’avenir ensemble, fraternellement, de faire reculer et de vaincre l’intolérable et l’inacceptable..
Honneur et gratitude à tous nos ancêtres, les amants de la liberté je rêve chers jeunes que vous imitiez leur courage et leur volonté. Qu’’il soit remercié et encouragé toute cette nouvelle génération haïtienne engagée qui œuvre inlassablement pour qu’un jour notre pays se révèle la tête.
Alors, en ces 214 ans de la fête de notre bicolore, fêtons partout avec allégresse et une conviction renouvelée, le pouvoir de notre drapeau, et le pouvoir de notre emblème.
« La patrie ou la mort » disait Capois. Nous jeunesse Haïtienne disons «Haïti ou la mort»
Vive Haïti ! Terre de lutte et d’avenir, les barrières de la division sont à franchir.
Que Dieu Bénisse Haïti et les haïtiens !
Marie Phara Ambroise