PORT-AU-PRINCE – C’est dans un contexte marqué par la célébration du 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme que le Service jésuite aux migrants/ »Solidarite fwontalye-Ayiti » et la délégation de l’Union européenne (UE) ont lancé, au cours de cette semaine (13 décembre), a Ouanaminthe (Nord’Est), un projet binational visant à protéger les droits humains.
ntitulé : « Ann leve pou dwa yo respekte » (traduction littérale : levons-nous pour le respect des droits), le projet sera consacré à la lutte contre le travail forcé dans le secteur agricole au niveau des régions du Nord, du Nord’Est d’Haïti et en République Dominicaine.
Ce projet vise également à appuyer la société civile dans ses actions de protection et de promotion des droits de l’Homme et des libertés fondamentales. Ce, au profit des groupes vulnérables tels les travailleurs migrants victimes du travail forcé.
Présent à la cérémonie du lancement dudit projet, l’ambassadeur de l’Union européenne en Haïti, Vincent Degert, a fait savoir que l’objectif de l’organisation régionale à travers ce projet est d’ « accompagner les travailleurs afin qu’ils puissent identifier les cas de violation des droits humains » et se défendre contre eux.
Aussi, affirme-t-il que l’UE compte travailler avec les entreprises privées et publiques évoluant tant en Haïti qu’en République Dominicaine afin qu’elles puissent être sensibilisées sur la question et élargir leurs mesures de protection sur le plan des droits humains.
À noter que, selon les responsables des organisations de défense des droits humains à la frontière, plus de 2 mille 500 migrants auront à bénéficier d’une formation dans le domaine et 500 d’entre eux d’un accompagnement pour obtenir des documents d’identité. Une étude sera également réalisée afin de mieux cerner et comprendre la problématique du travail forcé.
Source/Vant bèf info (VBI)
Photo/Archives
www.anmwe.com