GONAÏVES – Conduit par plusieurs unités spécialisées de la police nationale, l’ancien coordonnateur du front révolutionnaire pour l’avancement et le progrès haïtien (FRAPH), Emmanuel Constant, a été présenté au parquet de la ville des Gonaïves ce jeudi 25 juin, pour être auditionné sur son implication dans le massacre de plusieurs familles vivant dans le quartier de Raboto, le 22 avril 1994.
Selon les souhaits de plusieurs organisations de défense des droits humains et du porte-parole des familles des victimes à Raboto, Emmanuel Toto Constant a comparu devant un juge au tribunal des Gonaïves, ce jeudi 25 juin 2020.
L’ancien coordonnateur du FRAPH au parquet des Gonaïves environ 2 jours après sa déportation des États-Unis vers Haïti. Auditionné par le juge Diogène Ardisson, un mandat de dépôt a été émis à son encontre.
“Emmanuel Constant a été condamné il y a près de 25 ans dans le procès du massacre de Raboto pendant qu’il n’était pas en Haïti. Alors qu’il est entré dans le pays après sa déportation, il a été arrêté par le DCPJ. Le parquet des Gonaïves a émis un mandat de dépôt et les poursuites judiciaires se tiendront dans la juridiction des Gonaïves”, a déclaré le juge Diogène Ardisson.
L’audition d’Emmanuel Toto Constant dans la ville des Gonaïves est un grand pas dans la lutte pour l’obtention de la justice que les familles des victimes, selon plusieurs militants des droits de l’homme dans la Cité de l’Indépendance.
Source/Haiti 24
Photo/Archives
www.anmwe.com