PORT-AU-PRINCE – Après avoir essuyé beaucoup de critiques et vu sa crédibilité mise à rude épreuve par des organisations politiques de l’opposition, Religions pour la paix Haïti a décidé, le lundi 12 avril d’abandonner le processus de dialogue qu’il a voulu initier sur la crise politique. Le président de cette organisation œcuménique, Mgr Pierre-André Dumas, avait déjà pris ses distances par rapport à cette initiative de l’organisation.

« Par la présente, la plateforme interreligieuse Religions pour la Paix, Haïti (RPPH) vous remercie pour votre intérêt et votre solidarité au processus de paix initié depuis le mois dernier en vue de trouver une solution pacifique à la crise que vit Haïti. Elle en profite pour exprimer sa gratitude à l’égard des partis et regroupements politiques qui avaient sollicité ses bons offices pour ce processus de dialogue et de paix », lit-on dans cette prise de position de Religions pour la paix qui porte la signature du pasteur Clément Joseph, secrétaire général.

« Cependant, après l’évaluation de la situation telle qu’elle s’est développée durant ces derniers jours, RPPH estime que le moindre mal pour la plateforme est de se retirer de ce processus tout en gardant l’espoir de pouvoir continuer à servir le pays autrement. La plateforme interreligieuse Religions pour la paix, Haïti (RPPH) reste disposée à encourager toute autre initiative de dialogue qui tend vers une solution pacifique de cette crise », conclut le pasteur Clément Joseph.

Des regroupements de partis politiques comme la Direction politique de l’opposition démocratique avaient clairement rejeté l’invitation de Religions pour la paix sur le processus de dialogue avec le pouvoir en vue de trouver une solution à la crise.

Religions pour la paix voulait initier un processus de dialogue entre les partis politiques de l’opposition, la société civile, le pouvoir et les partis politiques proches du pouvoir dans le but de trouver une solution à la crise…

Source/Le Nouvelliste
Photo/Archives
www.anmwe.com