En clair cette tendance depuis quelque temps à vouloir fêter halloween en haiti sans même savoir ce que c’est vraiment, juste pour faire comme “eux” est une farce dangereuse, une plaisanterie de mauvais goût qui risque d’avoir des conséquences désastreuses à court comme à long terme.

Halloween nom féminin singulier se définit comme une fête annuelle d’origine anglo-saxonne, qui a lieu le 31 octobre veille de la toussaint. Halloween est aujourd’hui célébrée principalement en Irlande, en Grande-Bretagne, aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande et, dans une moindre mesure, en France la tradition moderne la plus connue veut que les enfants se déguisent avec des costumes effrayants comme des costumes de fantômes, de sorcières, de monstres ou de vampires et aillent sonner aux portes en demandant des friandises avec la formule : Trick or treat! qui signifie « Farce ou friandise.

Les Guédé sont les esprits de la mort dans le vaudou.

Ils sont traditionnellement menés par les Barons (Baron Samedi, Baron La Croix, Baron Cimetière, Kriminel), et Maman Brigitte. Les Guédé forment une famille bruyante, grossière (bien qu’allant rarement jusqu’à l’insulte), sexuelle, et qui aime habituellement rire et s’amuser.

Ayant déjà vécu, ils ne craignent rien, et manifestent souvent leur état d’esprit lorsqu’ils surgissent – mangeant du verre, des piments crus, et enduisant leurs parties sensibles de piment et de rhum. Leurs couleurs traditionnelles sont le noir et le violet.

Ils sont vus comme des psychopompes, car ils ont pour rôle de mener les morts vers l’autre vie. Ils sont fêtés les 1er et 2 novembre en haiti , qui est aussi le jour des morts dans le culte catholique.

En clair cette tendance depuis quelque temps à vouloir fêter halloween en haiti sans même savoir ce que c’est vraiment, juste pour faire comme “eux” est une farce dangereuse, une plaisanterie de mauvais goût qui risque d’avoir des conséquences désastreuses à court comme à long terme. Un état responsable soucieux de préserver la culture nationale devrait prendre des mesures incitatives et coercitives pour freiner ce pèlerinage vers une ou des formes de comportements qui ne sont pas nôtres. C’est bien de vouloir s’adapter au concept moderne ou le monde est vu comme un grand village global, mais ce n’est pas en nous écartant de nos us et coutumes que nous parviendrons en tant que nation à nous intégrer dans cette globalité qui puise sa force justement dans la divergence et la diversité, avoir une identité propre est donc indispensable pour se créer une place dans le concert des nations.

Comme a dit l’autre “yon pèp san kilti se yon pèp ki pa gen nanm” en effet sans nous en rendre compte ce rejet de notre culture fait de nous des êtres sans ames ,des zombis, peut-être devrions-nous penser à la fête des zombis en haiti, vous proposeriez quoi comme date?

Credit: Philippe St Louis

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