ZURICH, SUISSE – Cameroun, Costa Rica, Côte d’Ivoire, Équateur, Pays-Bas, Espagne, Suisse et Thaïlande : quel est le point commun entre ces équipes ? Elles ont toutes effectué l’été dernier, au Canada, leurs grands débuts en Coupe du Monde Féminine de la FIFA™. Un premier pas crucial pour chacune d’entre elles.
Se qualifier pour un tournoi FIFA est souvent une étape essentielle dans le développement de la discipline dans le pays. Sélectionneur de l’équipe d’Haïti féminine, Shek Borkowski espère avoir cette opportunité. Pas encore au niveau senior, mais plutôt chez les U-17 et U-20, deux catégories révélatrices des progrès effectués, selon lui.
La sélection U-20 haïtienne s’apprête d’ailleurs à disputer les phases finales U-20 de l’Union caribéenne de football (UCF), du 14 au 23 octobre. Et quel meilleur moyen de s’y préparer que d’affronter en amical les championnes du monde américaines ? Les jeunes protégées de Borkowski ont eu en septembre dernier la chance de se mesurer à ce qu’il considère comme “probablement la meilleure équipe de l’histoire”. Disputées dans le cadre de la tournée victorieuse des États-Unis après leur sacre mondial, les deux rencontres ont vu Haïti s’incliner 5:0 et 8:0.
“Ce voyage aux États-Unis a été formidable pour elles”, raconte Borkowski au micro de FIFA.com. “Elles ont vu des choses qu’elles n’avaient jamais vu auparavant, qu’elles ne pouvaient même pas imaginer. Trente-cinq mille personnes pour assister à un match féminin ? C’était impensable pour elles. Cela leur a ouvert les yeux et donné l’envie d’atteindre le plus haut niveau. C’est bien de regarder les matches à la télévision, mais c’est tout de même autre chose d’entendre votre hymne national devant des milliers de personnes et de serrer la main Carli Lloyd avant le coup d’envoi. Tout est soudainement devenu réel.”
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Source/FIFA
Photo/Archives
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