Le congrès qui a réuni les 209 fédérations affiliées à la Fédération internationale de football association (FIFA), qui s’est ouvert vendredi à Zurich, a confié les rênes de l’institution à Gianni Infantino.

« Nous allons restaurer l’image de la FIFA », s’est d’abord empressé de dire l’ancien bras droit de Michel Platini.
« La FIFA a traversé des moments tristes, une crise, mais c’est derrière nous. Nous devons aller de l’avant et appliquer les principes de bonne gouvernance », a renchéri le principal intéressé durant sa première intervention dans ses nouvelles fonctions.

Infantino a ainsi succédé à Joseph Blatter à titre de président de la FIFA. Le Suisse de 45 ans est le neuvième homme à occuper ce prestigieux poste, mais seulement le troisième en 42 ans.

La nomination d’Infantino s’est produite au terme d’un second tour de scrutin. Il a obtenu 115 des 207 bulletins, devant le cheik Salman (88 voix). Le prince Ali de Jordanie (4 voix) et Jérôme Champagne (0 voix), bien loin derrière, ont fermé la marche.

Le premier tour n’avait pu faire de maître. Infantino était arrivé en tête avec 88 votes contre 85 pour le cheik Salman, 27 pour le prince Ali de Jordanie et 7 pour le Français Jérôme Champagne.

Au tour initial, 138 voix sont nécessaires afin d’élire un nouveau président. Ce chiffre diminue à 104 au tour suivant.
Le Sud-Africain Tokyo Sexwale s’est retiré de la course quelques minutes avant le début de l’élection. « Ma campagne s’arrête là, je me mettrai au service du futur président », a dit l’homme d’affaires et politicien.

Deux cent sept des 209 fédérations que compte la FIFA ont été autorisées à voter, en raison de la suspension du Koweït et de l’Indonésie.

Plus tôt dans la journée, la FIFA a adopté par 179 voix contre 22 un volet de réformes pour tenter de restaurer la crédibilité de l’institution secouée par la pire crise de son histoire.

Ces changements ont essentiellement pour objectif d’améliorer la gouvernance du président, le contrôle de l’intégrité des élus ainsi que la transparence des flux financiers et des rémunérations.

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Source/Radio-Canada
Photo/Archives
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