PORT-AU-PRINCE – Le candidat à la présidence Jacky Lumarque est dans le collimateur de 16 partis et plateformes politiques l’accusant de n’avoir pas soumis au CEP de certificat de décharge.

Dans une correspondance en date du 15 juin adressée au Conseil électoral, les structures politiques signataires affirment que la candidature du représentant de la plateforme Vérité est irrecevable soulignant que de 2008 à 2010 M. Lumarque gérait des fonds publics.

En effet, les contestataires reprochent à l’intéressé de n’avoir pas produit à temps, sa demande d’audit auprès de la cour des comptes alors que dans le décret électoral la soumission du certificat de décharge est une condition sine qua non pour que la candidature d’un ancien gestionnaire de fonds publics soit recevable.

Reconnaissant lui-même avoir été comptable de deniers publics, M. Lumarque, candidat à la présidence, a écrit à la cour supérieure des comptes le 26 mai 2015, soit 6 jours après la fermeture des inscriptions au CEP, pour demander audit de sa gestion, révèlent les signataires de la lettre.

De plus, soulignent-ils, le candidat à la présidence sous la bannière de la plateforme Verite, était membre d’une structure nommée ‘’Comité National Route de l’Esclave’’ en juin 1998 qui jouissait de la prérogative de gérer, en toute autonomie, des ressources financières.

Encore une autre révélation des partis et plateformes politiques qui réclament du CEP une réévaluation du dossier de Jacky Lumarque.

Fraîchement établie, la plateforme de l’ancien président René Préval fait objet de critiques acerbes ; son patron est aussi accusé de tirer les ficelles du conseil électoral.

Source/HPN/Haiti Press Network
Photo/Archives
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