PORT-AU-PRINCE – Quelques semaines après son arrivée en Haïti, l’ambassadeur du Chili, Patricio Utreras, a rendu une visite de courtoisie au quotidien Le Nouvelliste, vendredi dernier, à l’occasion des 119 ans du doyen de la presse haïtienne. Au cours des échanges avec le directeur du journal, Max E. Chauvet, et le rédacteur en chef Frantz Duval, le diplomate a fait état de l’avancement des activités réalisées dans le cadre de la coopération haïtiano-chilienne.
« C’est très important pour un ambassadeur de visiter le directeur du principal quotidien de la place. À l’occasion de son 119e anniversaire, je souhaite un plein succès au quotidien Le Nouvelliste. Que le journal vive d’autres 119 ans afin de continuer à informer la population sur tous les faits de l’actualité », a déclaré l’ambassadeur Patricio Utreras, qui félicite les éditeurs pour le travail combien important qu’ils réalisent au sein de la société haïtienne.
Au cours de cette visite, le diplomate chilien a profité pour faire état de l’avancement de la coopération haïtiano-chilienne. Ladite coopération, dit-il, a permis au gouvernement chilien d’intervenir dans plusieurs domaines en Haïti, notamment la santé, l’éducation, le logement et la sécurité. « On a permis l’accès aux médicaments dans cinq départements du pays. On accorde une grande importance à la formation des agents de la Police nationale d’Haïti. Récemment, plusieurs officiers haïtiens étaient dans notre école policière pour se former davantage », a-t-il avancé.
S’agissant de l’affluence des Haïtiens qui se ruent vers le Chili, en quête d’une vie meilleure, M. Utreras a fait savoir que la présence des migrants haïtiens au Chili ne nuit pas aux Chiliens. Le nombre d’Haïtiens vivant au Chili avoisine les 60 000, a-t-il indiqué, précisant que la communauté haïtienne est très appréciée au Chili parce que les Haïtiens sont de bons travailleurs.
Contrairement à certains pays où les migrants haïtiens sont exposés à des menaces et des injures, si l’on en croit l’ambassadeur, les migrants haïtiens et les Chiliens font très bon ménage. D’ailleurs, dit-il, dans l’objectif de faciliter l’intégration des migrants haïtiens au Chili sur le plan éducatif et social, les autorités des deux pays ont paraphé, le lundi 27 mars, un protocole d’accord portant sur l’équivalence et la reconnaissance d’études des cycles de l’enseignement de base ou fondamental et de l’enseignement moyen ou secondaire, a-t-il fait remarquer.
S’il faut un visa pour se rendre au Brésil, tel n’est pas le cas pour le Chili. Il suffit d’avoir une pièce d’identité valide, le billet d’avion et de l’argent de poche tenant compte de la durée du séjour, telles sont les conditions imposées à ceux qui veulent s’y rendre, a-t-il expliqué.
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Source/Le Nouvelliste
Photo/Archives
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