PORT-AU-PRINCE – Johnny Baldé, un ancien élève du lycée Charlemagne Péralte, atteint d’un cancer au niveau du cerveau, est en danger, à la suite de l’infection de ses yeux. Face à la gravité de son cas, il devrait, selon des médecins dominicains, se rendre illico à Cuba pour y être traité. Si rien n’est fait, il risque de mourir, ont confié ses proches au Nouvelliste.
Âgé de 19 ans, depuis deux mois, Johnny Baldé est confronté à de sérieuses difficultés. Le lundi 19 septembre 2016, alors qu’il se réveillait de son sommeil, il ressent tout à coup de très fortes douleurs à la tête et ne pouvait pas ouvrir les yeux. Soudain, il sentait ses yeux se décoller de son visage. Sur le coup, il a été transporté à l’hôpital pour être examiné.
Quelques jours plus tard, le médecin lui recommande de se rendre à un autre centre hospitalier. Le diagnostic est inquiétant : il est atteint d’un cancer de cerveau. Les examens médicaux, réalisés dans un centre médical de la capitale, puis en République dominicaine, révèlent que la situation est grave et que le malade devrait se rendre à Cuba pour se faire soigner.
« Vu la gravité de sa maladie, il est obligé de se rendre d’urgence à Cuba pour y être opéré. Johnny Baldé détient un passeport valide muni d’un visa. Le plus grand problème, ce sont les moyens financiers qui font défaut. Il doit se faire opérer dans les meilleurs délais, sinon il risque de perdre la vue », a confié Marckenson Jean-Baptiste, un citoyen bénévole, qui essaie de faire de son mieux pour aider la famille du malade à collecter les 12 000 dollars américains.
Sachant que beaucoup de compatriotes haïtiens sont très sensibles à des causes humanitaires, la famille lance un pressant appel à l’aide à la communauté haïtienne en général, aux autorités établies, aux organisations internationales et à toute personne de bonne volonté désirant lui manifester leur solidarité. Tous ceux et toutes celles qui veulent lui venir en aide peuvent le contacter aux numéros suivants:
Lomel Ravix : 509 36 05 8466 ;
Joseph Baldé (son père) : 509 48 367798/ 509 38 67 8475 ou via [email protected]
Pour une vie en danger, il y a donc célérité dans l’urgence.
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Source/Le Nouvelliste
Photo/Le Nouvelliste
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