PORT-AU-PRINCE – Le leader du parti UNIR estime que les conditions posées par les uns et les autres de l’opposition, pour ouvrir des discussions dénotent d’une absence de volonté réelle de discuter.

Il est l’un des acteurs politiques de l’opposition qui se livrent corps et âme pour convaincre de la nécessité pour les protagonistes de la crise de se parler pour éviter une situation de chaos en Haïti. Mais, face à l’intransigeance de ses pairs, le leader du parti UNIR semble prêcher le désert.

Clarens Renois déplore en effet que l’opposition ne se positionne pas fermement en faveur d’un dialogue. Selon lui, les préalables exigés par la plupart des responsables de partis engagés dans la lutte pour renverser le pouvoir pour que ces pourparlers puissent se tenir, indiquent tout carrément qu’ils n’ont pas la volonté réelle de dialoguer.

Celui qui avait sollicité la médiation de religion pour la paix dans la perspective de ces assises, continue de croire qu’il existe encore d’autres institutions, autant que de personnalités qui peuvent jouer ce rôle, après que les politiques aient disqualifier la structure laïque.

Il faut dire que 5 partis politiques de l’opposition avaient pris position la semaine dernière pour réclamer une médiation indirecte afin d’obtenir un départ ordonné de Jovenel Moïse. Mais dans l’ensemble, l’opposition se montre toujours aussi divisée et ne parvient pas à s’entendre sur l’après Jovenel Moise qu’ils prônent.

Source/Vant Bèf Info (VBI)
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