PORT-AU-PRINCE – Une délégation serait sur le point de rencontrer le nouveau commissaire du gouvernement près le tribunal civil de Port-au-Prince, Frantz Louis Juste, pour pouvoir faciliter la libération des prisonniers politiques, fait savoir Me. Michel André du Secteur dit démocratique et populaire (Sdp), en conférence de presse, le jeudi 16 septembre 2021, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
Une délégation devrait rencontrer également le titulaire de facto par intérim du Ministère de la justice et de la sécurité publique (Mjsp), Liszt Quitel, qui est également le titulaire de facto du Ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales (Mict) dans le cadre de ce dossier.
Le Sdp affirme que l’ancien titulaire de facto du Ministère de la justice et de la sécurité publique, Me. Rockefeller Vincent, aurait été à l’origine des blocages des dossiers, relatifs aux prisonniers politiques, aux procès des massacres dans les quartiers populaires et à l’instruction autour des fonds dilapidés du programme PetroCaribe de l’aide vénézuélienne à Haïti.
« Nous avons signé cet accord politique, pour mettre de côté les vagabonds politiques au niveau de l’État. Vous voyez ! Nous avons mis dehors Bed-Ford Claude, Rockefeller Vincent et Renald Lubérice (Ndlr : Nommé, par arrêté présidentiel, le 9 février 2017, Secrétaire Général du Conseil des Ministres, avec rang de ministre, Renald Lubérice a été révoqué par Ariel Henry le lundi 13 septembre 2021) », a déclaré Michel André.
Le premier ministre de facto Ariel Henry a décidé de révoquer Rockefeller Vincent, le secrétaire général du conseil des ministres, Rénald Luberice, ainsi que le commissaire du gouvernement près le tribunal civil de Port-au-Prince, Bed-Ford Claude, pour faute administrative grave.
Le Secteur démocratique et populaire appelle les autres actrices et acteurs, dont les signataires de l’accord du 30 août 2021, à parapher « l’accord du 11 septembre 2021 pour une gouvernance apaisée et efficace », initié par Ariel Henry.
De son côté, le bureau du sénat souligne la nécessité d’organiser un vrai débat et de créer des conditions pour renouveler le personnel politique, dans une note.
Le bureau du sénat déclare rester attaché à un accord large, qui sera adopté par la majorité du peuple haïtien, en vue d’un vrai consensus pour sortir le pays de la crise actuelle.
Dans un communiqué, le Core Group, qualifié de syndicat des ambassadeurs les plus influents en Haïti, a souhaité un accord consensuel, permettant de mettre en place un gouvernement inclusif et d’accélérer le retour à un fonctionnement normal des institutions démocratiques par la tenue d’élections.
Le Core Group déclare encourager les efforts, entrepris, en ce sens, par le premier ministre de facto en Haïtien, les protagonistes politiques et la société civile.
Source/AlterPresse
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