PORT-AU-PRINCE – Plusieurs dizaines d’étudiantes et d’étudiants de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) ont marché dans les rues de Port-au- Prince, ce mardi 15 décembre 2015, pour dénoncer l’insécurité dans le pays, a observé l’agence en ligne AlterPresse.
Les protestataires réclament justice pour les victimes de l’insécurité, qui frappe différentes couches, depuis plusieurssemaines, dans le pays, notamment dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
« Nous en avons marre de compter des cadavres. Trop de sang coule, les étudiants disent non », scandent les manifestants, escortés, durant le parcours, par des patrouilles policières.
Ils appellent toutes les couches et tous les secteurs du pays à se mobiliser pour dire non à l’insécurité, qui ne cesse point de créer l’angoisse chez de nombreuses familles en Haïti.
Munis de banderoles, d’affiches ainsi que de pancartes, présentant des photos de victimes, les marcheurs ont exigé justice pour les victimes, dont Stevenson Occéus et Lencie Mirville.
Le corps de la jeune étudiante Lencie Mirville, kidnappée le mardi 1er décembre 2015 à Bizoton, a été retrouvé, le mardi 8 décembre 2015, dans un ravin, sur la route de l’amitié, menant à Jacmel (Sud-Est).
« L’insécurité est un complot, fomenté par le Core Group et l’équipe au pouvoir, pour essayer de justifier la présence de la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) par l’instabilité politique et l’insécurité », a lâché un étudiant en 4e année en anthropologie à la Faculté d’Ethnologie de l’Ueh.
Les citoyens ne peuvent pas rester les bras croisés, ni faire silence en regardant le pays se dégrader, exprime, pour sa part, une ancienne étudiante de la Fasch.
Elle appelle les autorités à assumer leurs responsabilités, pour pouvoir créer un climat propice et favorable à la vie et à la libre circulation des Haïtiennes et Haïtiens.
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Source/Alter Presse
Photo/Archives
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