PORT-AU-PRINCE – Des partis politiques regroupés sous le label du « Secteur démocratique et populaire de l’opposition » ont condamné les actes de violence perpétrés, le 7 juillet dernier, lors des protestations contre l’augmentation des prix de l’essence.

Les dirigeants de ces partis politiques ont pointé du doigt le Président Jovenel Moise et le Premier Ministre Jack Guy Lafontant qui, selon leurs propos, sont responsables de ces actes de violence.

« La population doit continuer de se soulever pacifiquement afin d’exiger le départ du Président Jovenel Moïse », a déclaré l’ancien candidat à la présidence Jean Charles Moïse.
« La présence de Jovenel Moïse à la magistrature suprême est un mal pour le pays », a poursuivi Jean Charles Moïse. Ce dernier a également critiqué le Chef de l’État qui, selon lui, est loin de la réalisation de ses promesses de campagne.

Une activité appelée « Bat ténèb » (traduction littérale – battre les ténèbres qui consiste en un énorme vacarme) est prévue pour le 13 juillet à midi et à 10h p.m. ainsi qu’une manifestation pacifique dans les rues de la Capitale, le 14 juillet 2018, pour réclamer la démission du Chef de l’État, a-t-il renchéri.

Le sénateur du département des Nippes, Nenel Cassy a, de son coté, critiqué le budget rectificatif et celui de 2018-2019 déposés au parlement ainsi que l’accord entre l’État haïtien avec le Fonds monétaire international (FMI) qui recommande l’augmentation des prix du carburant.

Nenel Cassy a, en outre, demandé à la population de se mobiliser en vue de porter les autorités à faire retrait de ces documents susmentionnés.

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Source/Vant bèf info (VBI)
Photo/Archives
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