PORT-AU-PRINCE – Deux journées de réflexion seront organisées les mardi 15 et mercredi 16 mars 2016 sur les assassinats et les conditions de travail des policiers.
Ces activités se tiendront à l’initiative d’un regroupement de policiers actifs ainsi que l’Association des femmes de policiers haïtiens (AFPH). Ce sera, au cours de ces assises, l’occasion pour ces policiers de présenter leurs cahiers de doléances aux autorités compétentes.
Dans le même temps, les initiateurs ont invité les pouvoirs exécutif, judiciaire et législatif à repenser le manuel du personnel de la PNH. En plus de ces modifications, les associations concernées souhaitent une redéfinition des conditions de travail des policiers.
Ces mesures permettront, selon elles, de trouver une solution immédiate aux violences et actes d’assassinat répertoriés ces derniers jours. Les associations signataires en ont profité pour dénoncer la violation de la liberté d’expression et la liberté de travail garanties par la Constitution à tous les citoyens en ses articles 35.1, 35.3, 19 et 28.
Ces associations estiment qu’il est inconcevable que ces libertés soient prises en compte dans le manuel du personnel de la PNH. Pour couper court à toute critique, ces policiers disent agir dans les limites de la loi. Pour s’assurer de la réussite de ces deux journées de réflexion, une liste de recommandations est adressée aux agents qui seront en poste ces jours-là.
Entre autres, ils ont demandé à ces derniers de n’exécuter aucune arrestation ou perquisition, de n’octroyer aucune contravention et de garder leurs enfants chez eux en signe de solidarité aux enfants kidnappés tués.
Par ailleurs, les organisateurs ont fait parvenir toute une série de recommandations aux autorités en vue d’améliorer les conditions de travail des policiers et le climat de sécurité en général.
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Source/Le Nouvelliste
Photos/Archives
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