PORT-AU-PRINCE – Depuis un certains temps, Dr Boulos avec son bâton de pèlerin multipliant les rencontres et les interventions dans les médias prêche le message de la 3e voie. Arborant sa casquette d’homme politique, il se positionne en leader voulant aider Haiti à prendre la voie de la croissance et du développement et évidemment, cela passe par la prise du pouvoir.

C’est un homme politique sûr de lui qui n’a pas peur d’avancer et qui vient de mettre sur pied le MTV, mouvement troisième voie.

Son objectif, contribuer à l’émancipation de cette Haiti qu’il affirme aimer tant, arguant avoir passé 62 de ses 63 ans d’existence dans le pays et avoir renoncé, depuis plus de 23 ans, à sa nationalité américaine bien sûr acquise à la naissance pour avoir vu le jour en mars 1956 a New-York de père et de mère haïtiens d’origine.

Reginald Boulos garde un mauvais souvenir des événements des 6,7 et 8 juillet 2018 en raison, entre autres, des attaques contre ses entreprises notamment la chaîne de supermarchés Delimart dont 3 ont été vandalisés, pillés et incendiés.Mais j’ai comme toujours su me relever, a-t-il dit. Depuis le 15 mars, notre succursale de Clerecine a rouvert ses portes à la satisfaction du public. Nous travaillons actuellement au relèvement des autres succursales qui se trouvent à Delmas, affirme Dr Boulos.

S’agissant du financement de la campagne de l’actuel président Jovenel Moïse, Dr Boulos affirme que c’est quelqu’un qu’il connaît depuis 2004 et qui a eu de bonnes idées pour Haïti. C’est pour cela, dit-il, que j’ai dit oui quand il m’a approché. Aujourd’hui , je ne regrette pas de l’avoir fait mais je suis déçu. Ce n’est pas celui que j’ai connu, a-t-il reconnu. Dr Boulos reconnaît aussi que les gens de sa classe ne jouissent pas toujours d’une bonne réputation. Je ne dois rien à personne, clame-t-il.

Quant ils verront 1.5 million de personnes adhérer au mouvement troisième voie, ce sont eux qui viendront vers nous, prédit Dr Boulos qui affirme se sentir bien quand on l’appelle par son prénom Reginald. Dr Boulos est conscient que son combat ne sera pas une partie de plaisir puisqu’il faudra s’attaquer à tout un système mais il veut que 3 millions d’électeurs unissent leur voix pour porter ce message d’espoir.

L’Haiti dont il rêve de participer à la reconstruction n’est pas pour demain. Mais il faut commencer maintenant, dit-il. J’ai 63 ans, ce qui signifie que je dépasse l’espérance de vie d’un haïtien. Mais Dr Boulos dit croire dure comme fer que des emplois peuvent être créés dans le pays. Au moins un million en 10 ans, dit-il, ciblant l’agriculture, l’éducation, le tourisme et le développement des petites et moyennes entreprises notamment.

Source/Haiti Press Network

Photo/Haiti Press Network

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