PORT-AU-PRINCE – Chaque année, aux examens du baccalauréat, la fraude constitue une vraie tentation pour de nombreux élèves qui n’ont jamais hésité à tricher. Une pratique interdite par le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, mais pourtant qui est courante d’autant que la technologie rend les choses de plus en plus faciles, constate Haiti Press Network.
Au-delà de toutes les formes de tricherie traditionnelles (bibles, accordéons…) dont ils ont l’habitude d’utiliser pour fausser aux examens du baccalauréat, des élèves haïtiens qui ont passé l’année scolaire à faire de l’école buissonnière, fabriquent désormais des matériels avec leur propre technologie dans le souci de tricher.
En dépit des consignes et interdictions dissuasives du ministère de l’Éducation nationale, une surveillante a surpris, jeudi 30 juin, lors de l’épreuve en physique, un participant en flagrant délit, en train d’utiliser, pour copier, un téléphone portable inséré dans une calculatrice. Une image qui n’a pas pris du temps pour faire le tour des réseaux sociaux avec des interrogtations.
Généralement, les élèves moins appliqués et non assidus, utilisent tous les trucs pour copier aux examens du baccalauréat afin de pouvoir réussir les tests de passassion. Ces examens qui bouclent les études secondaires et sanctionnent 13 années d’apprentissage scolaire, estiment plus d’un, tombent de plus en plus dans la débâcle.
Très à cheval sur les valeurs morales, M. Fausner Lima, enseignant des lettres a, en réaction à cette image reçue sur son téléphone portable, expliqué que lorsqu’on prétend avoir des connaissances qu’on n’a pas, on dupe et on se dupe.
« En obtenant un classement qu’on ne mérite pas, on vole la place de quelqu’un, et en désirant à tout prix avoir une bonne note, on se prosterne devant une amulette, celle de la réussite scolaire à tout prix », laisse-t-il comprendre.
CLIQUEZ SUR LE LIEN POUR EN SAVOIR PLUS
Source/Haiti Press Network
Photo/Archives
www.anmwe.com
