PORT-AU-PRINCE – La grève générale n’est que très peu suivie dans la région métropolitaine de Port-au-Prince ce lundi 30 juillet 2018. Les véhicules de transport en commun étaient visibles dans les divers artères de Port-au-Prince, Delmas, Carrefour, Pétion ville et Tabarre.
Cependant en début de matinée très peu de véhicules de transport en commun étaient remarqués. Des longues file d’attente étaient visibles dans les divers gares de la région métropolitaine. De nombreux ouvriers et fonctionnaires avaient été contraints de se rendre à pied à leur poste de travail.

Certains bus de la compagnie publique Dignité étaient remarqués dans certains artères. Ils réalisaient gratuitement le transport des ouvriers.

L’un des organisateurs de la grève, Josué Mérilien soutient pourtant que la grève est suivie à 80% sur l’ensemble du territoire. Il accuse le gouvernement d’avoir distribué des montants énormes pour casser la mobilisation. De l’avis de M. Mérilien des syndicalistes qu’il s’est gardé de révéler les noms sont impliqués dans ce complot .

Il se réjouit qu’en dépit de tout la population ait compris la nécessité de la grève.

Plusieurs organisations dont l’Unnoh, le secteur populaire nationale, Anbake pou chanje et Movid sont à l’origine de la grève.

Josué Mérilien soutient que la grève vise à obtenir la démission du chef de l’état et à combattre le système de corruption au Parlement et dans le secteur privé.

Il réclame la libération des personnes appréhendées dans le cadre d’une “répression ” après les émeutes du 6 juillet 2018. De plus il appelle à l’arrestation des anciens officiels coupables de la dilapidation de plus de 3 milliards de dollars des fonds de Pétrocaribe.

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Source/Radio Métropole Haïti
Photo/Archives
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