PORT-AU-PRINCE – L’organisation politique Fanmi Lavalas prend ses distances par rapport au choix des quatre potentiels candidats pour diriger la période de transition selon la démarche entreprise par les signataires de l’accord de Montana. La structure politique de l’ancien président Jean Bertrand Aristide évoque une situation de conflit d’intérêts.

Le porte-parole du parti politique « Fanmi Lavalas » Jodson Dirogène exige aux membres du bureau de suivi de l’accord de Montana (BSA) d’apporter des clarifications concernant les candidats qui aspirent à diriger la transition comme président ou premier ministre.

Selon M. Dirogène, seuls les partis politiques signataires de l’accord du 30 août 2021, ont la légitimité de se mettre ensemble afin de désigner les quatre (4) personnalités aptes à diriger le gouvernement de transition.

Le dirigeant politique a tenu ces propos lors d’un entretien téléphonique avec la rédaction de Vant Bèf Info (VBI).

Le choix de responsables de partis politiques pour diriger la transition créera une situation de conflit d’intérêts, au cours des prochaines joutes électorales, prévient-il.

L’organisation politique Fanmi Lavalas, dit-il, réitère sa position en faveur d’une transition de rupture avec un gouvernement de salut public.

Les membres du bureau de suivi de l’accord de Montana (BSA) ont jeté leur dévolu sur l’ex-sénateur Steeven Benoît, l’économiste Fritz Jean, le Docteur Jean Henold Buteau et le coordonnateur national de l’organisation politique du peuple en lutte ( OPL) , Edgard Leblanc Fils comme potentiels candidats devant diriger la transition.

Source/Vant Bèf Info (VBI)
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