PORT-AU-PRINCE – Cinq ans après le séisme de janvier 2010, selon les données de la matrice de surveillance des déplacements (DTM), 14,970 familles ou 60,801 personnes vivent toujours dans 45 camps dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince et ses environs.
Néanmoins, pour ceux et celles qui vivent dans ces camps, la vie quotidienne est toujours caractérisée par une extrême vulnérabilité. Ces personnes ont un accès limité voire inexistant aux services de base et cette situation pourrait se détériorer avec la fin de divers programmes d’aide humanitaire, dédiés aux problèmes des camps et quartiers informels.
Face à cette situation, le Comité de Coordination des ONG (CCO-Haïti), un consortium de 49 ONG internationales opérant dans les secteurs de la coopération humanitaire et du développement en Haïti, exprime son inquiétude quant à l’arrêt de plusieurs programmes entre les mois de juin et septembre 2015 destinés à la relocalisation des personnes déplacées et à l’accès aux services de base et craint une dégradation des conditions de vie des populations vivant dans ces sites de déplacés.
POUR PLUS DE DÉTAILS SUR CET ARTICLE, CLIQUEZ SUR LE LIEN
Source/Haiti Libre
Photo/Haiti Libre
www.anmwe.com