KABHLA, Maroc – Alors que 70 députés viennent de solliciter l’interpellation du chef du gouvernement Jean-Henry Céant pour le lundi 18 mars, son porte-parole, Pascal Adrien a informé que le chef du gouvernement est absent du pays sur les ondes de radio Vision 2000.

“Le Premier ministre Céant a laissé le pays ce vendredi pour le Maroc à l’invitation du Roi Mohamed VI et son retour est prévu au 19 mars dans la soirée”, affirme son porte-parole qui précise que le chef de la primature aura à participer au 5e forum Crans Montana organisé à Kabhla consacré à l’Afrique et à la coopération Sud-Sud réunissant des leaders venus de plusieurs pays du globe pour débattre des thématiques ayant rapport au développement économique, social, énergétique, environnemental entre autres.

Pourvu que l’agriculture et le tourisme figurent parmi les thématiques clés de ce forum qui prendra fin officiellement le 17 mars, Jean Henry Céant s’est fait accompagné de son ministre de l’agriculture, Jobert C. Angrand, sa ministre du tourisme, Marie-Christine Stephenson et son chef de cabinet adjoint, Jorchemy Jean Baptiste, selon Pascal Adrien.

“Dans la foulée, le Premier ministre devra discuter en tête à tête avec le Roi Mohamed VI sur la meilleure formule d’installer une usine de production d’engrais dans le pays” explique Pascal Adrien.

Avec cette information communiquée par Pascal Adrien, porte-parole du Premier ministre Céant, il est clair que le chef de la primature brillera par son absence à la séance d’interpellation demandée par 70 députés. Laquelle interpellation qualifiée d’inédite par rapport à la première démarche des sénateurs, selon le député A. Rodon Bien-Aimé qui informe que plusieurs de ses collègues ayant vu leur signature apposée au-bas de la correspondance adressée au président de la chambre des députés Gary Bodeau, disent n’avoir jamais signé ni autorisé personne à le faire à leur place.

“Ce groupe majoritaire n’a jamais pris aucune décision en faveur du pays. Il est anormal que la première action posée par la chambre pour l’année leglasitive soit une interpellation en vue de censurer un gouvernement. On est en droit de se questionner sur la réelle motivation de ces députés interpellateurs qui n’ont rien fait pour le pays”, conclut l’élu de Cerca Carvajal.

Source/Juno7

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