PORT-AU-PRINCE – La Banque interaméricaine de développement (BID) relève « un fort déficit » en infrastructures routières et énergies électriques, lors d’une journée de diagnostic, organisée le jeudi 10 décembre 2015 et à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.

Le chef des opérations de la Bid en Haïti, Gilles Damais, souhaite entamer des discussions en profondeur avec les représentants de la société civile et de l’administration publique sur un certain nombre de contraintes pour rendre l’action de l’institution encore plus efficace en Haïti, notamment en ce qui concerne l’entretien des infrastructures et les investissements.

La 3e édition de cette activité revêt une grande importance pour la Bid « puisque nous investissons des sommes considérables dans les secteurs des routes et de l’énergie depuis plusieurs années », souligne-t-il, lors de la journée déroulée autour du thème : « Les investissements publics dans les infrastructures routières et dans l’énergie électrique en Haïti, les leçons tirées des expériences de la Bid ».

Cette rencontre a pour objectif de produire des recommandations, à la fois pour la Bid et pour l’administration publique haïtienne, pour faire en sorte que les investissements soient plus efficaces et plus utiles pour tous, indique-t-il.

Cette activité entend jeter un regard critique sur les investissements de la Bid dans les infrastructures routières, l’énergie électrique et explorer les leçons tirées de ces investissements afin d’améliorer ou modifier les approches dans les intérêts de la population, précise le coordonnateur du Conseil consultatif de la société civile (Consoc), Rosny Desroches.

En ce sens, elle a permis de diagnostiquer la gestion faite de ces investissements par le gouvernement haïtien qui, depuis le séisme dévastateur du 12 janvier 2010, reçoit des dons de la Bid à hauteur de 200 millions de dollars par année.

POUR PLUS DE DÉTAILS, CLIQUEZ SUR LE LIEN

Source/Alter Presse
Photo/Archives
www.anmwe.com

route-courant