PORT-AU-PRINCE – La commission d’évaluation et de vérification électorale a présenté le vendredi 6 mai aux acteurs politiques, à la société civile et à la presse, ses objectifs et la méthodologie qu’elle entend appliquer dans le cadre de son travail.
La commission choisira 15% des procès-verbaux comme échantillon pour effectuer son analyse des résultats du premier tour de la présidentielle du 25 octobre 2015. Des partis politiques notamment Pitit Dessalines s’opposent à cette quantité. Promettant de tenir compte des réserves exprimées par certains acteurs, les membres de la commission expliquent que ce choix est scientifique et affirment que le rapport reflètera la réalité des urnes.
Pour Pitit Dessalines, les résultats des travaux ne seront acceptés que si la commission vérifie la totalité des procès-verbaux évaluée à 13 725.
Le représentant de la plateforme à cette rencontre Mathias Pierre a appelé l’Etat à prendre des dispositions afin d’éviter que la crise ne perdure.
Selon Me Gédéon Jean, le résultat publié par le CEP sera analysé. Ce qui implique que le classement des candidats en ballotage pour le second tour peut subir des modifications.
De son coté, le professeur Rony Desroches, ancien membre de la commission présidentielle sous Martelly, a exprimé ses réserves par rapport à la révision éventuelle du classement.
Représenté par Maryse narcisse, Yvon Feuillé et Me Gervais Charles, le parti Fanmi Lavalas a exigé de la commission une copie dure du document de méthodologie avant une quelconque réaction sur le dossier.
Tandis que Charles Henry Backer de Respè a proposé pour sa part aux commissaires de vérifier également les élections législatives et municipales pour que son rapport soit complet.
Notons que la commission a pour mission de travailler sur les élections présidentielles ainsi que sur les cas qui ont fait objet de contestation lors des élections législatives.
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Source/Haiti Press Network
Photo/Archives
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