PORT-SALUT – Des agents de la DEA (Drug Enforcement Administration), ont procédé jeudi, à l’arrestation, d’une américaine d’origine haïtienne, Jeanne Germeil qui vivait à Port-Salut sous le faux nom de Lacretia Roquel Pratt.

Ces agents ont bénéficié de l’appui de la brigade de lutte contre le trafic de stupéfiants (BLTS), l’unité de la police nationale d’Haïti (PNH) spécialisée dans la lutte contre le trafic de drogue.

Inculpée pour « distribution d’une substance contrôlée », des narcotiques analgésiques, elle avait été libérée sous caution (250 mille USD) en septembre 2018. Son passeport avait été confisqué et elle ne pouvait voyager sans autorisation spéciale que dans les Districts South et Middle de la Floride.

Mais en avril dernier, la juge fédérale Ursula Ungaro l’avait déclarée en fuite après qu’elle ne se soit pas présentée au tribunal. Elle avait réussi à voyager en Haïti, son pays d’origine, et vivait sous un faux nom, Lacretia Roquel Pratt, à Port-Salut, où elle a été arrêtée jeudi, rapporte le Miami Herald.

Gardée à vue, dans la capitale haïtienne, elle devrait bientôt être transférée aux Etats-Unis, où elle avait été inculpée pour 11 chefs d’accusation comportant chacun une peine maximum de 20 ans de prison.

Germeil, qui avait fréquenté une école de médecine au Mexique, dirigeait une clinique familiale de traitement de la douleur à North Miami Beach. Elle aurait prescrit à ses patients sur une période de près de 20 mois entre 2016 et 2017, pas moins de 13 759 doses d’hydromorphone, d’oxycodone et d’oxycodone-acétaminophène.

Source/Vant Bèf Info
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