PORT-AU-PRINCE – Les premiers incidents violents affectant le processus électoral en cours en Haïti se sont produits le week-end écoulé à Petit-Goave (Ouest) et Jacmel (Sud-est) à la suite de la publication de la liste des candidats retenus pour prendre part aux législatives du 9 aout.

Des incendies ont éclaté dans les Bureaux électoraux communaux de Petit-Goave et Jacmel et des protestations ont eu lieu à plusieurs endroits à l’initiative de partisans de candidats refusés par le Conseil électoral provisoire.

Aux derniers décomptes, environ 1500 candidats ont été agréés sur plus de 2000 inscrits pour les législatives ; donc, plus de 500 ont été écartés. Mais les motifs n’ont pas été précisés.

Dans un communiqué émis le 18 mai, la chef de la mission des casques bleus de l’ONU, Sandra Honoré, condamne « les actes criminels » qui se sont produits et « appelle tous les acteurs à rejeter la violence sous toutes ses formes ».

« Une enquête a été ouverte par la PNH et il est important que les personnes responsables de ces actes soient arrêtées et jugées, selon les lois de la République », préconise Sandra Honoré.

« Seul un processus démocratique et des élections crédibles, transparentes et inclusives permettront à Haïti de s’engager sur la voie de la stabilité et du développement pour tous », ajoute-t-elle.

Le processus électoral est maintenant à l’étape de l’enregistrement des candidats à la présidence, qui prend fin le 20 mai. Plus d’une dizaine de personnalités se sont déjà fait inscrire, mais l’affluence est attendue dans les prochaines 48 heures.

Source/Alter Pressse

Photo/Archives

www.anmwe.com

2