CARACOL – Des amis et autorités dans ce pouvoir en place s’attèlent arbitrairement à s’accaparer des terres appartenant aux paysans qui durement végètent dans la misère et peinent à trouver de quoi de vivre dans le pays, révèle, dans une note de presse, la Plateforme des Organisations des Droits Humains (POHDH).Ces tentatives de proches du pouvoir ont lieu alors que le pays confronte depuis le mois de mars dernier à la pandémie du Coronavirus, affirme la POHDH.
Depuis l’année 2011, la POHDH remarque que des paysans de divers coins du pays sont dépossédés de leurs terres. La plateforme précise que dans le département du Nord-Est huit cent (800) familles ont subi des expropriations arbitraires sur (1000) mille hectares au profit de la compagnie Agritrans S.A dirigée alors par Jovenel Moise, actuel Président d’Haïti. À Caracol, dans ce même département, des centaines de familles ont été mises de côté au profit de l’établissement de la compagnie REPLADA S.A
La POHDH dit recevoir actuellement des plaintes d’organisations représentantes des paysans des départements du Nord, Nord-Est, Nord-Ouest et du Sud contre des menaces d’expropriation. « Limonade, Caracol, Terrier Rouge et Trou du Nord, des proches du pouvoir font main mise tant sur des terres appartenant aux paysans qu’aux domaines de l’État », dit la POHDH indexant dans cette affaire la première Dame Martine Moise et d’autres alliés du pouvoir qui jettent ces paysans dans le désarroi.
L’organisme de droits humains croit qu’il appartient à l’Institut National de la réforme agraire institué par la constitution du 29 mars 1987 de gérer ces questions en rapport avec la terre dans le pays. Il dit voir mal que ces actions sont activées alors que des documents d’instances chargées de faire le monitoring sur l’alimentation dans le pays font craindre une insécurité alimentaire grandissante.
Rétablir les paysans expropries dans leurs droits, Cesser ces opérations entreprises sur tout le territoire national visant à déposséder illégalement les paysans de leurs terres et aux organisations internationales d’enquêter sur ces cas autant de points faisant partie de la recommandation faite par le POHDH.
Source/Haiti Press Network
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