PORT-AU-PRINCE – La Police nationale d’Haïti (Pnh) promet de mettre hors d’Etat de nuire les bandits armés qui sèment la terreur dans les quartiers populaires, dans un court entretien accordé à l’agence en ligne AlterPresse.

Une opération policière menée dans l’après-midi du mardi 17 avril 2018 à Cité de Dieu (au bas de la ville) et ses environs n’a pas permis à la Pnh de mettre la main au collet des bandits.

Des affrontements armés éclatés entre des forces de l’ordre et des gangs armés ont créé une panique dans la zone, qui a été vite désertée, à ce moment, par les citoyennes et citoyens.

« Nous faisions une filature, il y a eu une fuite qui a permis aux bandits de réagir. C’est ce qui a été à l’origine des tirs nourris entendus » dans cette zone, se désole le porte-parole de la Pnh, Frantz Lerebours.

Les gangs armés ont ouvert le feu sur les policiers en mission, qui ont aussi riposté, rapporte-t-il.

Par peur de représailles, certains membres de la population auraient prêté allégeance aux bandits, croit-il, promettant que « cette situation ne va pas durer ».

Ce quartier serait contrôlé par un dangereux chef de gang connu sous le nom d’« Arnel » qui aurait eu le temps de prendre la fuite, lors de l’opération policière, pour laquelle Lerebours n’a signalé aucun blessé.

Récemment, des résidents de plusieurs quartiers populaires, situés au centre-ville de Port-au-Prince, ont manifesté pour exiger l’arrestation de deux chefs de gangs présumés, Armel et Bougoy.

Le chef de l’Etat Jovenel moise a appelé les autorités à prendre des dispositions en vue de pacifier les zones chaudes.

Des opérations policières ratées, menées à Lilavois (nord de Port-au-Prince), le jeudi 12 octobre 2017, et Gran Ravin (périphérie sud-est de la capitale), le lundi 13 novembre 2017, avaient fait au total environ une douzaine de morts.

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Source/AlterPresse
Photo/Archives
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