PORT-AU-PRINCE – La Saga judiciaire entre l’État haïtien et la Société Générale d’Energie S.A. (SOGENER) se poursuit. Rappelons que dans le dernier épisode, les avocats du Gouvernement ont produit une demande de récusation de tous les juges du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince (TPI) pour cause de suspicion légitime, afin d’empêcher les avocats de la Sogener de casser les décisions du Parquet .
Suite à cette demande, le Doyen du TPI Me Bernard Saint-Vil s’est déclaré incompétent pour statuer sur la recevabilité ou l’irrecevabilité de la demande en récusation en masse de tous les juges du TPI, et a décidé de déférer l’affaire devant la Cour de cassation qui tranchera dans le prochain épisode.
En attendant, Jean Marie Vorbe, Propriétaire de la SOGENER poursuit son offensive dans une correspondance adressée à Mme Jocelyne Colas Noel, Présidente de l’Organisation Ensemble Contre la Corruption. L’occasion pour Vorbes de faire un résumé détaillé des épisodes précédents et de dénoncer « […] publiquement les manœuvres déloyales, illégales et arbitraires, utilisées par Monsieur Jovenel Moise mettant en péril ses lourds investissements et créant de très graves préjudices à l’image de ses dirigeants par l’instrumentalisation et la précarisation du système judiciaire dans le seul objectif de satisfaire ses intérêts personnels et ceux de ses proches […] »
Une lettre dont il a envoyée copie conforme au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) aux différentes chambres de Commerce, à l’Association professionnelle des Banques mais aussi aux sections commerciales des Ambassades des États Unis, du Canada, de la France, de l’Allemagne et de l’Espagne ainsi qu’au Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), aux plus hautes autorités religieuses et à divers organisations influentes et des droits de l’hommes…
Source/Haiti Libre
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