PORT-AU-PRINCE – Le Groupe de huit candidats à la présidence communément appelé Groupe des 8 (G-8) prône un compromis historique entre les acteurs politiques, en vue d’éviter le chaos, suite au rapport de la Commission indépendante d’évaluation et de vérification électorale (Cieve).
Ce « compromis politique historique » doit impliquer les trois pouvoirs de l’État, les acteurs de la société politique, économique et civile, avant le 14 juin 2016 (date de la fin du mandat du président Jocelerme Privert), souligne-t-il, dans une note en date du 31 mai 2016.
Face à la « vaste opération de crime électoral planifié de main de maître (…) » lors des élections de 2015, comme le souligne le rapport de la commission, le G-8 estime que « des sanctions exemplaires devront être prises pour que cela ne se reproduise plus ».
Il appelle les instances compétentes à approfondir les informations et agir en conséquence, conformément à la loi.
Les 9 membres de l’ancien Conseil électoral provisoire (Cep) de Pierre Louis Opont et l’ex-directeur exécutif de l’institution, Mosler Georges, sont interdits, par le commissaire du gouvernement, Me Danton Léger, de laisser le pays.
Conformément à son mandat consistant, pour l’essentiel, à épurer le processus dans le but d’y rétablir la confiance des acteurs politiques, la Cieve a recommandé « la reprise du processus, tout en prenant les dispositions qui s’imposent pour garantir le respect du droit de vote des citoyens et celui des candidats », rappelle le G-8.
« La Cieve aurait pu faire mieux », pense le G8 en avançant que « l’application de telles recommandations aurait été facilitée, pour le bien de la Nation, par la solution de sortie de crise passant par la Cour de Cassation… ».
Plusieurs partis politiques ont exprimé leur satisfaction, leurs réserves ou leur rejet, suite à ce rapport rendu public le lundi 30 mai 2016.
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Source/Alter Presse
Photo/Archives
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