PORT-AU-PRINCE – La libération de prisonniers ne relevant pas du parquet de Port au Prince est une grave entrave à la justice selon le spécialiste en droit de Radio Métropole.
Maître Patrick Laurent explique par ailleurs que la loi est muette concernant les prérogatives du commissaire du gouvernement concernant les libérations de détenus ayant passé de longues périodes en prison sans avoir été jugé.
Il précise enfin que seul le président de la république peut gracier des prisonniers.
De son coté, la directrice de la Commission épiscopale Justice et paix (Ce/Jilap) réclame plus de transparence de la part de la justice concernant les libérations effectuées.
Jocelyne Colas Noel estime par ailleurs, que ce type de remise en liberté n’est pas une solution à long terme car elle masque les insuffisances de la justice haïtienne, incapable de traiter les dossiers en temps et en heure.
Notons que 250 prisonniers devraient être libérés le lundi 12 décembre, l’annonce a été faite par le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince Jean Danton Léger.
Le chef du parquet avait annoncé également qu’environ 500 autres prisonniers seront remis en liberté avant le 31 décembre prochain.
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Source/Radio Métropole Haïti
Photo/Archives
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