PORT-AU-PRINCE – Huit firmes haïtiennes ont manifesté leur intérêt pour le concours d’architecture visant la reconstruction du Palais national, détruit par le séisme dévastateur de janvier 2010. Il s’agit de Groupe TRAME S.A, Cecom Consultants, TECINA, Raco-Deco, Aedifica Sud/ Aedifica, Archivolt S.A, GB Design et Benjamin Jadotte/ We Architects.
Le Groupe de travail et de réflexion pour la reconstruction du Palais national a débuté lundi une séance de travail qui durera quatre jours en vue de sélectionner les quatre projets qui méritent d’être approfondis. De ces quatre finalistes, le jury de sept membres, constitué d’Haïtiens et d’étrangers, aura à choisir un projet définitif pour la reconstruction de ce symbole national.
Si la date pour le démarrage des travaux de construction du Palais national reste un mystère, le coordonnateur général de la commission chargée de travailler et de réfléchir sur la reconstruction du Palais national, Clément Bélizaire, a tenu à préciser que des prévisions ont été faites dans le budget 2018-2019 pour finaliser les études et lancer le démarrage du chantier.
L’ingénieur Clément Bélizaire a assuré que dans environ huit semaines le nom de la firme qui remportera le concours sera dévoilé, y compris le plan architectural du nouveau Palais national. Parce que le Palais national a été conçu en 1912, le patron de l’UCLBP dit attendre que les architectes épatent le jury avec leur innovation. « Notre mission est d’œuvrer pour démarrer au plus vite les travaux de reconstruction du Palais national », a laissé entendre M. Bélizaire, qui brandit comme seule menace au retardement de cet ouvrage l’instabilité politique. « Dans deux semaines, on ne sait pas ce qui va se passer », a indiqué l’ingénieur Bélizaire.
De son côté, l’architecte Yvan Pinchinat, membre du groupe de réflexion, a informé que ces firmes ont à leur disposition les relevés topographiques et géologiques détaillés de l’espace. Il explique les grandes lignes qui ont été présentées aux firmes ainsi que celles qui seront sélectionnées auront à peaufiner leur plan architectural de ce symbole historique.
Comme critères, ces firmes, si l’on croit Yvan Pinchinat, devraient respecter l’approche conceptuelle, la potentielle expression du plan architectural et sa formalisation, l’organisation spatiale au regard des objectifs de la programmation et l’implémentation du projet dans le site.
Alors que le président Jovenel Moïse avait appelé la population à financer la reconstruction du palais national, un an plus tard, le coordonnateur de la commission chargée de travailler et de réfléchir sur la reconstruction du Palais national, M. Bélizaire, n’est pas en mesure de communiquer le coût de la reconstruction de la résidence présidentielle.
Source/Le Nouvelliste
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