PORT-AU-PRINCE – Le Prix « Champions des droits de la personne » est décernée à la sociologue et militante féministe Danièle Magloire, lors d’une cérémonie organisée dans la soirée du jeudi 15 mars 2018, à l’Ambassade du Canada en Haïti, apprend l’agence en ligne AlterPresse.
Magloire est la lauréate de ce prix grâce à son engagement acharné pour l’avancement des droits des femmes et des filles en Haïti, souligne, sur son compte twitter, l’Ambassade canadienne.

La militante féministe a été nominée pour ce prix par le gouvernement du Canada, entre autres, pour son travail au sein de l’organisation Kay fanm.
« Nous honorons, ce soir, la combativité, la détermination et l’excellence d’une grande haïtienne et d’un regroupement de femmes haïtiennes d’exception », a affirmé l’ambassadeur du Canada accrédité en Haïti, André Frenette, à cette occasion.

Danièle Magloire reçoit le prix « Champions des droits de la personne » deux mois après avoir été recipiendaire, le 19 janvier 2018, d’une plaque “honneur et mérite”, en reconnaissance de ses nombreux travaux et son engagement citoyen en faveur des droits humains.

La plaque lui a été décernée par le Centre oecuménique des droits humains (Cedh), la Fondation connaissance et liberté (Fokal), la Plateforme des organisations haïtiennes de droits humains (Pohdh), le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh) et l’Unité de recherche et d’action médico-légale (Uramel).

Fondée en 1984 et première maison d’hébergement de l’histoire du pays, l’Organisation haïtienne de promotion et de défense des droits des femmes Kay fanm est spécialisée dans la prise en charge multidisciplinaire des femmes et filles violentées.

Kay fanm, qui s’est investie depuis 1996 dans des démarches de plaidoyer, travaille également à renforcer les situations socio-économiques des femmes et leurs conditions féminines.

Fondée le 22 février 1986, la Sofa, organisation féministe populaire à caractère revendicatif, de promotion et de défense des droits des femmes, lutte contre la subordination, la domination, l’exclusion et l’exploitation dont sont victimes les femmes dans la société haïtienne.

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Source/AlterPresse
Photo/AlterPresse
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