PORT-AU-PRINCE – Le réseau national de défense des droits humains condamne le remplacement de l’emblème national par un autre sur le site historique de Vertières à l’initiative du leader de la plateforme Pitit Dessalines, Jean Charles Moise.

Il s’agit d’un acte anarchique qu’il faut condamner avec la dernière rigueur, estime le RNDDH.

“Le drapeau, emblème national, constitue l’un des principaux symboles de l’identité de tout peuple. Sa prise ou son remplacement par un autre signifie la capture réelle ou fictive de l’identité qu’il représente”, écrit le RNDDH dans un communiqué publié ce lundi.

drapo NWA E WOUJ LA

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Posted by ANMWE on Tuesday, November 13, 2018

“Si des citoyens se mettent à montrer de l’irrévérence envers leur propre drapeau, de qui peuvent-ils en exiger le respect?” se demande le réseau national de défense des droits humains.

L’organisme de défense des droits humains estime que les problèmes auxquels est confronté le pays ne peuvent être résolus par le changement du bicolore national. “L’événement du 10 novembre au Cap-Haitien, vise à détourner les regards sur les sujets liés au respect des droits civils, politiques, économiques et sociaux du peuple haïtien”, fait remarquer le RNDDH dans ce communiqué.

Le réseau national de défense des droits humains invite tous les citoyens du pays au respect dû à l’emblème national tel que prôné par les articles 2 et 52.1 de la constitution en vigueur et leur recommande d’agir avec calme et sérénité pour faire passer leurs justes revendications, conclut le communiqué du RNDDH.

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Source/Juno7
Photo/Archives
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