PORT-AU-PRINCE – Plusieurs organisations populaires dont KÒVE, OPERASYON PAKA TANN, AFAKO et MOREZA ont renouvelé, ce vendredi 14 juin, leur soutien au Président de la République Jovenel Moïse dont la démission est réclamée par la branche radicale de l’opposition politique.

Les responsables de ces organisations accusent l’opposition radicale d’handicaper sérieusement le développement du pays.

S’ils reconnaissent l’importance d’une opposition dans une démocratie, ces militants politiques insistent sur le rôle que « toute opposition » est appelée à jouer. « Elle n’a pas à œuvrer au détriment des intérêts collectifs », ont-ils souligné.

De plus, ils fustigent l’attitude de certains leaders de l’opposition qui, disent-ils, s’allient avec « un petit groupe de la bourgeoisie » pour « saper les actions du Président Jovenel Moïse en faveur d’une amélioration des conditions de vie des citoyens haïtiens ».

Ils dénoncent ce qu’ils qualifient de «l’hypocrisie » de certains hommes d’affaires qui participent aux mouvements de protestations anti-Jovenel Moïse alors qu’ils refusent d’honorer des contrats avec l’état haïtien et pour lesquels ils percoivent leurs commissions.

Des membres du secteur privé nous avaient promis « un nouveau contrat social » pour précipiter le départ de l’ancien président Jean-Bertrand Aristide en 2004. Les conditions de vie du peuple haïtien se sont entretemps détériorées mais eux, ils ont bénéficié de 15 ans de franchises douanières, ont-ils dit.

S’agissant des accusations de corruption dont fait l’objet le président Moïse, ces militants politiques font remarquer que l’actuel locataire du palais national est le seul président à n’avoir pas signé de résolution dans le cadre du programme Petro Caribe.

Plaidant en faveur de la tenue d’un procès juste et équitable sur le dossier de la gestion des fonds vénézuéliens, ces militants exigent également que la lumière soit faite sur certains autres dossiers dont ceux relatifs aux fonds accordés à la commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (CIRH) et le rapport de l’ancien sénateur Paul Dénis sur le détournement des fonds publics sous la présidence de Jean-Bertrand Aristide.

Ils exhortent également les leaders qu’ils taxent d’ « impatients » de l’opposition à attendre l’échéance électorale pour tenter de conquérir le pouvoir par les urnes.

Source/Vant Bèf Info (VBI)
Photo/Archives
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