PORT-AU-PRINCE – Un mois après l’assassinat : Des anciens ; président, chef de Gouvernement, des membres de la famille et des leaders de partis politiques dénoncent la lenteur qui caractérise cette enquête.
Il y a un mois, le 7 juillet 2021, Haïti s’était réveillée sous le choc de la nouvelle de l’assassinat cruel du président Jovenel Moïse, en sa résidence privée à Pèlerin 5, dans la commune de Pétion-ville.Il y a juste un mois, le pays a enregistré un mort célèbre, un mort de plus et de trop, dans la spirale de violence fratricide qui sème le deuil dans les familles haïtiennes, depuis le 17 octobre 1806. Il y a exactement un mois, un commando de mercenaires étrangers, ayant bénéficié de la complicité d’haïtiens non encore identifiés pour certains, a procédé à l’exécution spectaculaire et inconcevable du président Jovenel Moïse. L’unique personne sortie blessée de cet acte terroriste est l’épouse de la victime, la première dame, Martine Moïse.
Il y a précisément un mois, depuis que le peuple haïtien a connu un nouveau drame, la disparition brutale du président Jovenel Moïse. Il a été un chef d’État controversé, combattu, vilipendé, et finalement mis à mort. Aux yeux du monde entier, la société haïtienne projette une image négative d’auto flagellation. Ainsi, au delà de la cruciale demande de JUSTICE, se pose fondamentalement, la question du DROIT À LA VIE en Haïti. Un mois plus tard, à 2 jours de ce 7 août 2021, à Martissant, ce jeudi 5 août 2021, un bébé a été assassiné dans le ventre de sa mère. Atteinte de plusieurs balles, cette femme enceinte, en fin de grossesse, se débat aujourd’hui entre la vie et la mort. Cet événement tragique porte les plus sensés à s’interroger sur le DROIT DE NAÎTRE dans ce pays, a écrit l’ancien premier Evans Paul , dans un texte publié sur les réseaux le samedi 7 août dernier
Un mois après l’ignoble assassinat du président Jovenel Moïse, nous sommes tous haïtiennes, haïtiens de l’intérieur et de la diaspora, face à un défi collectif de peuple. Celui de combiner nos efforts, pour qu’enfin nous ne continuons à déplorer, d’autres assassinats, comme ceux de: Jean Jacques Dessalines, Jean Robert Cius, Louis Eugene Attis, Lafontant Joseph, Yves Volel, Sylvio Claude, Roger Lafontant, Edriss Bayard, Max Mayard, Jean Marie Vincent, Jean Pierre-Louis, Mireille Durocher Bertin, Antoine Leroy, Christine Jeune, Jean Dominique, Jean Claude Louissaint, Jacques Roche, Ginou Mondesir, Ronald Joseph, Evelyne Sincère, Monferrier Dorval, Grégory St Hilaire, Diego Charles, Antoinette Duclair, Jovenel Moïse…
Un mois après le crime odieux du 7 juillet 2021 qui a ôté sauvagement la vie au président de la République, Jovenel Moïse, le pays se trouve face à l’obligation d’instaurer un véritable climat du VIVRE-ENSEMBLE, garantissant le droit de naître, de vivre et au bien être, des uns et des autres, dans la justice sociale et pénale équitable.
Source/Radio Métropole
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