PORT-AU-PRINCE – Alors que les Haïtiens se sont finalement rendus aux urnes le 20 novembre pour élire leur président et leurs députés, les deux principaux rivaux se disputent encore la victoire. Cette éternelle instabilité inspire à cet éditorialiste un billet amer sur l’irresponsabilité des élites politiques du pays.
Si on enlève les pertes encourues par Haïti à cause du séisme de 2010 et le coût des dégâts occasionnés par [l’ouragan] Matthew, on peut dire que la nature est assez clémente avec nous en dépit de tout. Un champ de ruines pour les plus pauvres La nature est clémente parce que même en ajoutant dans la facture de nos malheurs les milliards de dollars perdus par la faute d’Ines (1966), d’Allen (1980), de Gordon (1994), de Georges (1998), de Jeanne (2004), de Fay, de Gustave, Hanna et d’Ike (2008), de Sandy (2012) et en y ajoutant les dégâts du Goudougoudou (2010) et de Matthew (2016), la mauvaise gouvernance de nos ressources et de nos problèmes nous a coûté plus cher
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Frantz Duval
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Source/Le Courrier International
Photo/Archives
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