PORT-AU-PRINCE – L’ancien ministre, Joseph Jasmin (2006 à 2011) voit en l’ancien président René Préval, décédé le 3 mars à l’âge de 74 ans, « un homme supérieur ».
L’ex-président, avec son langage policé, faisait également montre d’une grande courtoisie et civilité, se souvient Jasmin, invitée à l’émission TiChèzBa, prévue pour être diffusée, les samedi 11 et dimanche 12 février 2017, sur la station en ligne AlterRadio (samedi : 7:00 am, 3:00 pm ; dimanche : 7:00 am, 1:00 pm, 5:00 pm).
« C’est un moment assez douloureux » pour toutes les personnes proches du défunt, exprime l’ancien ministre.
Il rappelle avoir rencontré Préval dans la mouvance populaire de 1990, alors qu’il était directeur du lycée Philipe Guerrier du Cap Haïtien (Nord).
Durant ses mandats, Préval était supporté, en grande partie, par les masses populaires, les secteurs de la classe moyenne et la bourgeoisie, affirme-t-il
Loyal et très ouvert à la critique, il se sentait aussi interpellé par la lutte pour l’émancipation des masses pauvres, poursuit-il.
L’ex-président avait la capacité de faire le lien entre les grandes composantes de la nation, estime-t-il.
Ce qui lui a valu d’être sévèrement critiqué pour être devenu très proche du secteur privé des affaires, durant son deuxième mandat, souligne l’ancien député du Cap haïtien en 1995.
Jasmin se dit convaincu que l’ancien dirigeant était un bon patriote qui nourrissait plusieurs grandes ambitions pour le pays, comme la création d’un grand parti politique qui pourrait ramasser les revendications des masses populaires et faire le lien entre les différentes couches de la société haïtienne.
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Source/AlterPresse
Photo/Archives
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