PORT-AU-PRINCE – Des politiciens dominicains, extrémistes pour la plupart, sur la base de leur crainte d’une invasion haïtienne en République Dominicaine, conséquence de la crise socio-politique que traverse Haïti, envisagent et promettent, comme le Président américain Donald Trump, de construire un mur s’ils arrivent à la présidence du pays en 2020.

En reaction à cette volonté des politiciens dominicains de l’extrême droite de construire ce barrage sur la frontière haïtiano-dominicaine en vue de freiner la migration irrégulière d’Haïtiens vers la République voisine, le président de la république d’Haïti, Jovenel Moïse, les met en garde en ce qui à trait au respect de la souveraineté nationale.

Dans le cadre d’un entretien accordé à l’agence de presse espagnole “EFE”, le chef de l’État appelle les dominicains au respect du principe de souveraineté tout en affirmant que son seul souci, c’est le bien-être d’Haïti.

“Je suis le Chef d’Etat d’Haïti. Donc ce qui m’intéresse, c’est de protéger les citoyens d’Haïti et de travailler pour le développement de mon pays”, fait-il savoir avant d’ajouter qu’il est intéressé à ce que les 27.750 kilomètres carrés de terre et près de 90.000 kilomètres carrés de mer soient respectés, comme l’exige la Constitution”.

Offusqué par les propos de Jovenel Moïse, Ramfis Domínguez Trujillo, fils de Rafael Trujillo, a expliqué que le monde n’était pas un village comme l’a fait savoir le président haïtien. Il disait que la construction de ce mur se base sur la souveraineté établie dans la Constitution dominicaine et le droit inviolable de préserver l’intégrité territoriale de son pays.

Source/Vant Bèf Info (VBI)
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