PORT-AU-PRINCE – Olivier Martelly s’est présenté au parquet de Port-au-Prince, accompagné de ses avocats: Joseph Rigaud Duplan, Grégory Mayard-Paul et Patrick Vandal. Il a comparu ce jeudi 28 avril, à la suite de la mesure d’interdiction de départ prise par le commissaire du gouvernement Danton Léger à son encontre.
Au cours de l’audition, des questions relatives à la construction et à l’aménagement de centres sportifs à travers le pays ont été abordées. Le coordonnateur des infrastructures sportives était bien calme. Ne doit-on pas s’interroger sur la sérénité qui se lisait sur son visage? On dirait que cette comparution était arrangée ou planifiée, sachant qu’il faisait l’objet de plusieurs plaintes.
Il a répondu aux questions sur les douze projets qu’il dit avoir supervisés. Les substituts et le juge de paix ont insisté sur ce dossier pour connaître la vérité. Les firmes engagées pour la réalisation de ces travaux faisaient également l’objet des questions posées à Michel Olivier Martelly.
Le fils de l’ancien président Martelly a été on ne peut plus clair dans ses réponses. Il n’a pas caché qu’il y a eu une plainte déposée contre lui et sa mère, l’ex-première dame Sophia Saint-Rémy Martelly, par Énold Florestal, ayant pour avocats Mes Newton Saint-Juste, André Michel et Jaccéus Joseph. On se rappelle que M. Florestal avait intenté une action au tribunal correctionnel contre Olivier et sa mère. Laquelle action a été rejetée par le tribunal correctionnel. M. Énold Florestal avait interjeté appel de cette décision. Dans son arrêt, la cour d’appel avait confirmé le jugement du tribunal correctionnel. La plus haute instance judiciaire du pays (Cour de cassation) a également maintenu la décision du tribunal correctionnel de Port-au-Prince.
Jean Robert Fleury Source Le Nouvelliste