PORT-AU-PRINCE – Le dossier d’une éventuellement mise en accusation du président Jovenel Moïse par la chambre des députés a refait surface mercredi lors de la séance en Assemblée Nationale portant sur la fermeture de la session extraordinaire et l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’année législative 2019. Un groupe de députés a demandé qu’il soit inscrit à l’agenda législatif mais les proches du chef de l’état banalisent cette démarche.

Port-au-Prince, le 27 juin 2019._Les violons ne s’accordent toujours pas au niveau des différents blocs politiques à la chambre des députés autour du dossier d’une éventuelle mise en accusation du président Jovenel Moïse.

Encore ce mercredi lors de la séance en Assemblée Nationale portant sur la fermeture de la session extraordinaire et l’ouverture de la dernière session ordinaire de la 50ème législature, des élus se réclamant de l’opposition ont exigé que ce dossier soit inscrit dans l’agenda législatif.

Les blocs « Alliance parlementaire pour le renouveau APR, Entente des parlementaires pour une alternative nationale EPAN et groupe des parlementaires à l’écoute du peuple GPEP» ont signé un acte d’engagement pour faire inscrire ce dossier à l’ordre du jour de la prochaine séance.

Le député de Cabaret Joseph Manès Louis a prévenu « qu’aucune séance ne pourra avoir lieu à la chambre basse tant que le bureau ne statue pas sur cette question ».

Le president de la chambre Gary Bodeau de Delmas évoque un « théâtre politique » alors que son collègue de Léogane, Jean Wilson Hypolite, président du bloc majoritaire et proche de l’exécutif « alliance des parlementaires pour Haïti APH) qualifie de jeu d’enfants la démarche de ses collègues de l’opposition.

L’élu de Léogane ne fait que défendre le pouvoir en place, rétorque le président du bloc GPEP-OPL-VERITE et alliés, Bodelaire Noêlsaint de Desdunes, qui juge opportune la réactivation du dossier de la mise en accusation du chef de l’état.

Source/Vant Bèf Info(VBI)
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