PORT-AU-PRINCE – Les opérations de vérification de 12 % des procès-verbaux des résultats de la présidentielle du 20 novembre dernier se poursuivent au Centre de tabulation des votes (Ctv), ce mercredi 21 décembre 2016, apprend AlterPresse.

Ces opérations ont débuté très tard en fin d’après-midi du mardi 20 décembre 2016.

Très tard dans la soirée du 20 décembre, la vérification de 27 procès-verbaux déposés au Bureau du contentieux électoral national (Bcen) à titre de preuves par le candidat à la présidence Jean-Charles Moise de la plateforme Pitit Dessalines était toujours en cours vers 11 :00 heures locales.

Ce processus de vérification concerne au total 1560 Procès-verbaux (Pv), soit 12 % sur l’ensemble des Pv, après la décision du tribunal électoral d’inclure les 27 Pv de Jean-Charles Moïse ainsi que les 364 Pv du candidat à la présidence de la Ligue alternative pour le progrès et l’émancipation haïtienne (Lapeh) Jude Célestin, remis au tribunal pour fins de vérification, après concertation avec les parties.

Alors que la vérification a été prévue au Ctv vers midi, les juges électoraux et les avocats des partis politiques concernés discutaient encore en fin d’après-midi du 20 décembre sur certaines modalités de l’évaluation des 12 % des procès-verbaux retenus comme échantillon.
Dans l’arrêt du Bcen prononcé tôt ce mardi 20 décembre, il est précisé que le choix des procès-verbaux à vérifier se fera de manière « aléatoire ».

Par sa décision d’ordonner la vérification, le tribunal électoral a fait droit aux demandes du parti Fanmi Lavalas, de la Lapeh, la plateforme Pitit Dessalines, partis contestataires, rejetées par les avocats du Phtk qui la jugeaient injustifiée.
Le Phtk a évoqué l’absence de preuve concernant les résultats préliminaires incriminés, mettant leur candidat Jovenel Moise à 55.67 % des suffrages exprimés.

19.52% sont attribués à Jude Célestin, 11.04% à Jean-Charles Moïse et 8.99% à Maryse Narcisse de Fanmi lavalas.

La vérification d’un échantillon de 12 % des procès-verbaux des résultats de la présidentielle « n’est nullement une perte de temps », contrairement à ce que pourrait penser une grande partie des secteurs de la société, a fait valoir Joseph Maxime Rony, coordonnateur de la Plateforme des organisations haïtiennes de défense des droits humains (Pohdh).

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Source/AlterPresse
Photo/AlterPresse
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