PORT-AU-PRINCE – Une certaine tension entre les représentants des partis politiques régnait au centre de tabulation des votes (CTV) quelques heures avant la publication des résultats préliminaires de la présidentielle du 20 novembre 2016.

Pour la première fois, hier, des dirigeants de partis politiques ont commencé à mettre en doute l’intégrité et l’impartialité du directeur du CTV, Robenson Chérilus. Des représentants de Lapeh, Pitit Dessalines et Fanmi Lavalas accusent le directeur du CTV d’avoir unilatéralement réintroduit des Procès verbaux écartés dans le système.

22% des procès Verbaux considérés comme irréguliers avaient été traités par l’unité de validation des procès verbaux. Les juristes composant cette structure avaient écarté 2/3 des procès verbaux incriminés. Les représentants de Lapeh, Pitit Dessalines et Fanmi Lavalas accusent le directeur du CTV d’avoir réintégré ces PV.

Au total 17% de l’ensemble des procès verbaux ont été écartés. Cependant les représentants des trois partis politiques ont fait valoir que d’autres PV comptabilisés devraient également être écartés.

Pascal Nard Denis, représentant de Lapeh, soutient que le CTV devrait se résoudre à comptabiliser uniquement les PV conformes. Si seulement 70% des PV sont conformes il faut qu’ils soient comptabilisés afin de refléter l’expression populaire. M. Denis met en garde contre la publication de résultats illégitimes qui pourrait provoquer des violences à travers les régions.

Il estime également que le CEP devrait pénaliser le candidat qui serait bénéficiaire des fraudes et irrégularités.

Les dirigeants du PHTK avaient au cours des derniers jours fait état de leur victoire au premier tour de la présidentielle. Entre temps les représentants de Fanmi Lavalas avaient appelé à la mobilisation dénonçant un coup d’état électoral.

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Source/Radio Métropole Haïti
Photo/Archives
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