PORT-AU-PRINCE – Des instructions ont été passées en vue de traquer les membres de l’organisation baptisée « FANTOM 509 », a fait savoir, lundi, le ministre de la justice et de la sécurité publique. Lucmane Délile appelle le syndicat de la police nationale d’Haïti à exprimer clairement sa position par rapport à cette structure.

L’ancien commissaire du gouvernement de Port-au-Prince n’y est pas allé par quatre chemins pour critiquer les agissements des membres de ce groupe constitué notamment de policiers révoqués, selon Lucmane Délile qui a fait état d’une enquête sur cette question.

Dans la lignée des mouvements de protestation où des actes de vandalisme ont été perpétrés dans plusieurs institutions publiques, en avril écoulé, le ministre de la justice dénonce des mains cachées derrière le mouvement de l’organisation baptisée « FANTOM 509 ». De tels comportements risquent de faire subir à la PNH le même sort que l’armée d’Haïti a dit Lucmane Délile. Il demande à ces derniers de ne pas se laisser manipuler.

Le titulaire du MJSP lance une mise en garde aux membres de l’organisation baptisée « FANTOM 509 » qui, dit-il, incitent à la violence. L’ex-chef de la poursuite de la capitale informe que des instructions ont été passées en vue de traquer ces derniers.

Le ministre de la justice et de la sécurité publique annonce que des mesures seront prises en vue d’empêcher les membres de l’organisation baptisée « FANTOM 509 » de voyager dans d’autres pays.

Interrogé sur l’expiration du délai de 72 heures accordé, le 24 avril dernier, par le ministre de la justice et de la sécurité publique aux habitants de Village pour vider les lieux, Me. Lucmane Délille a dit déplorer ce qu’il appelle un amalgame et une incompréhension de ses déclarations à ce sujet soulignant qu’il n’avait pas dit que l’Etat allait intervenir immédiatement à Village de Dieu à l’expiration de cet ultimatum pour se justifier. Le garde des sceaux de la République a indiqué que stratégiquement les autorités ne sauraient annoncer la date de l’opération envisagée dans ce quartier réputé dangereux.

« L’ultimatum a expiré mais l’Etat est encore dans son délai et peut intervenir à n’importe quel moment pour déloger les bandits, les terroristes du village », a promis le ministre de la justice et de la sécurité publique Lucmane Délile.

Source/Haiti Press Network
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