Les responsables de la mission des églises évangéliques d’Haïti (MEEH) partent en guerre contre “One Mission Society”, ci-devant Société Missionnaire Orientale.

À la base de cette mésentente, une ferme s’étendant sur dix (10) carreaux de terre située à Vaudreuil dans la commune de la Plaine du Nord sur la Nationale #1.

Sur ce campus couramment appelé “ancien local de la 4VEH”, se trouvent plusieurs bâtisses importantes gérées depuis plus d’un quart de siècle par la “One mission Society”.

Les dirigeants de cette mission internationale sont accusés par la MEEH de n’avoir pas respecté les différents engagements pris dans le cadre des contrats convenus entre les deux parties.

Depuis plus d’une trentaine d’années, sur la base d’une clause, l’OMS a été autorisée à entreprendre sur le Campus de Vaudreuil, au nom de la MEEH, des activités de bienfaisance au profit des habitants de la communauté dont des prestation de soins de santé, d’électricité, de création d’emploi, de formation des jeunes.

Ce qui n’a malheureusement pas été respecté, regrette le président de la MEEH, le Révérend Pasteur Abella Loamy.

“L’OMS n’a pas vraiment formé les jeunes, comme stipule l’accord”, s’insurge le pasteur Loami.

Elle réalise simplement quelques projets en dehors du Campus. Elle a même osé changé de nom sans nous consulter, explique le president de la MEEH.

Elle passe de “Société Missionnaire Orientale” en ” One Mission Society” alors que nous avons convenu que pour toute grande décision, il faut notre consentement.

Pour sa part, le porte-parole de la MEEH, Avena Jasmin déplore du fait qu’au lieu de respecter leurs engagements, les dirigeants de l’OMS préfèrent manipuler des riverains de Vaudreuil afin de les monter contre eux.

Selon Jasmin, les dirigeants de l’OMS racontent aux riverains que “nous cherchons à les chasser du Campus afin de tout s’emparer”.

En Mai dernier, des riverains de Vaudreuil avaient manifesté à plusieurs reprises en vue de supporter la ” One Mission Society”.

Des menaces de mort

Les dirigeants de la MEEH, se disant menacés de mort, remettent leur vie entre les mains de l’ÔMS.

“Ils seront tenus responsables de toute éventuelle attaque criminelle dont serait victime nos membres” ont prévenu les dirigeants de la MEEH.

L’agence en ligne Anmwe n’a pas pu recueillir les réactions des dirigeants de la OMS.

Invité à réagir sur le dossier, après s’être identifié, un groupe de journalistes a été invité à quitter le campus de Vaudreuil par des occupants des lieux identifiés comme étant des missionnaires étrangers de la OMS.

Gérard Maxineau
[email protected] Twitter @gedemax

Photo:
Entrée principale du campus de Vaudreuil où est logée la “One Mission Society”