PORT-AU-PRINCE – Selon Charlot Jacquelin Junior, l’un des Porte-paroles du Président Jovenel Moise, le Président ne démissionnera pas rappelant que le Chef de l’État a tout fait pour que le procès PétroCaribe se fasse, rappelant la plainte déposée par l’État en février 2019 au Parquet de Port-au-Prince, via la Direction Générale des Impôts (DGI), habilitée à se constituer plaignante au nom de l’État.

Le Premier Ministre Jean Michel Lapin, réagissant aux récentes propos de Renald Lubérice, l’un des conseillers du Président Jovenel Moïse qui avait déclaré que le Premier Ministre devrait démissionner pour n’avoir pas su dégager une majorité favorable à la ratification de sa Politique Générale pour permettre au Chef de l’État de nommer un nouveau Premier Ministre, pour la formation d’un nouveau Gouvernement de consensus, le Premier Ministre a déclaré qu’il n’entendait pas donner sa démission.

Lapin qui minimise la portée des déclaration de Renald Lubérice, souligne que la déclaration de Reynald Lubérice n’engage que lui-même. Précisant « On ne peut pas réduire le fonctionnement du Palais National à un citoyen » ajoutant que sa démission n’a jamais été évoquée avec le Président Moïse avec qui, il affirme entretenir « une collaboration sincère à 100% ».

Concernant son incapacité à avoir réuni une majorité favorable à sa ratification il rappelle à Lubérice qu’ « aucun Premier Ministre n’a jamais eu la chance de pouvoir dégager une majorité favorable à la ratification de sa politique générale au Parlement » car il s’agit d’un privilège réservé aux Présidents des deux chambres.

Alors que le processus de ratification est toujours dans l’impasse après 3 séance reportées par l’obstruction, la violence et le vandalisme de 4 sénateurs de l’opposition radicale [Evalière Beauplan (PONT) ; Antonio Cheramy alias « Don Kato » (VERITE), Ricard Pierre (Piti Dessalin) et Nenel Cassy (Famni Lavalas)] Lapin dit être dans l’attente avec les membres de son cabinet d’une 4ème convocation pour présenter sa Politique Générale.

Concluant « Luberice devra attendre » tout comme l’opposition, que le Parlement, comme le prescrit la Constitution, sanctionne démocratiquement l’énoncé de ma politique générale tout en se demandant s’il est normal que ce soit « la loi de la minorité et non celle de la majorité qui prime au Parlement ? »

Source/Haiti Libre
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