Jean-Jacques Dessalines naquit à Cormiers, petite localité aux abords de la Grande-Rivière du Nord, sur la plantation «Vye Kay» reconnue encore aujourd’hui comme la propriété de ses grands-parents de Dessalines.
Dans sa prime jeunesse, esclave d’un Blanc dans la plaine des Chaos, il fut d’abord l’élève du colon Henri Duclos, propriétaire d’une caféière, puis d’un Noir libre, Dessalines, qui lui donna son nom et lui apprit le métier de charpentier.
Jean-Jacques Dessalines vécut une jeunesse profondément marquée par les contraintes physiques et morales de la plantation. « Ce fut un esclave rebelle, souvent marron. Son corps était couvert de cicatrices laissées par les verges de fer.» Il se révolta constamment contre l’inégalité qui régnait à Saint-Domingue et se révéla un vrai génie militaire. Bien que dépourvu de formation intellectuelle, c’était un homme de gros bon sens, à l’esprit cartésien.
Les déclarations :
1- “Jurons de combattre jusqu’au dernier soupir pour l’Indépendance de notre Pays. “
2- “Je ne veux garder avec moi que des braves. Que ceux qui veulent redevenir des esclaves Français sortent du fort. Que ceux au contraire qui veulent mourir en hommes libres se rangent autour de moi… “
3- ” Je vous fais tous sauter si les Français pénètrent dans ce fort.”
4- ” Après ce que viens de faire dans le Sud, si les citoyens ne se soulèvent pas, c’est qu’ils ne sont pas des hommes.”
5- ” Les noirs, dont les pères sont en Afrique, n’auront-ils rien? “
6- ” Nous avons osé être libres, osons l’être par nous-mêmes et pour nous-mêmes.”
7- ” Que m’importe le jugement de la postérité, pourvu que je sauve mon pays. “
Vive une Haïti unie!
Vive la première République Noire du monde !
Danel Homméus, auteur du livre The 4 Ps
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