Les États-Unis sont au courant de la décision prise par la République dominicaine pour commencer d’expulser les personnes qui sont présumés présents illégalement dans le pays. Nous reconnaissons la prérogative de la République dominicaine pour éliminer les individus de son territoire qui sont présents sans autorisation. En même temps, nous demandons instamment à la République dominicaine pour éviter les déportations massives et procéder à des expulsions de manière transparente qui respecte pleinement les droits humains des personnes expulsées. Les procédures d’expulsion doivent se conformer à des protocoles et des procédures claires, accessibles au public et vérifiables. Les pratiques et les politiques migratoires de la nationalité dominicaines devraient être compatibles à la loi dominicaine, les obligations internationales de la République Dominicaine, et les engagements.
THE ENGLISH VERSION IS AT THE END
Nous encourageons le gouvernement de la République dominicaine pour permettre l’observation d’une procédure d’expulsion par des groupes de la société civile et les organisations internationales comme l’Organisation Internationale pour les Migrations et le Bureau du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, notamment aux frontières. Nous restons profondément préoccupés que les personnes qui ont le droit à la citoyenneté ou autrement admissibles de rester en République dominicaine n’auraient pas eu suffisamment de temps et les moyens pour accéder aux processus afin de réglementer et d’officialiser leur statut et avoir leurs revendications jugées.
Par conséquent, il est impératif que la République dominicaine éxamine efficacement les personnes potentiellement passibles d’expulsion afin de déterminer s’ils sont citoyens Dominicains, nécessitent une protection internationale ou qui sont admissibles de naturalisation ou de régularisation. Dans tous les cas, la République dominicaine devrait prendre des mesures adéquates pour prévenir le risque de l’apatridie et la confiscation discriminatoire des documents.
Nous encourageons la République dominicaine et Haïti à se consulter et collaborer entre eux pour développer des processus et des procédures efficaces pour le retour sûr et ordonné de migrants à travers leur frontière commune. Ces processus devraient être conformes aux obligations et engagements internationaux de chaque pays, de respecter la primauté du droit, de fournir des garanties procédurales à assurer un traitement approprié des déportés et de faciliter le retour immédiat des personnes expulsées de la République dominicaine qui ont un droit de citoyenneté ou de présence dans le pays.
Les États-Unis continueront activement à surveiller l’évolution de la situation dans la République dominicaine et engager le gouvernement de la République dominicaine pour assurer la protection des droits de l’homme, d’encourager l’inclusion sociale de tout le monde, et le travail pour éviter la privation arbitraire de la nationalité pour les citoyens juridiques
Press Statement
Mark C. Toner
Deputy Department Spokesperson
Washington, DC
August 14, 2015
The United States is aware of the decision by the Dominican Republic to begin deporting persons who are deemed illegally present in the country. We recognize the prerogative of the Dominican Republic to remove individuals from its territory who are present without authorization. At the same time, we urge the Dominican Republic to avoid mass deportations and to conduct any deportations in a transparent manner that fully respects the human rights of deportees. Deportation procedures must adhere to clear, publicly available and verifiable protocols and procedures. Dominican nationality and migration policies and practices should be consistent with Dominican law and the Dominican Republic’s international obligations and commitments.
We urge the Government of the Dominican Republic to permit the observation of deportation proceedings by civil society groups and international organizations, such as the International Organization for Migration and the Office of the United Nations High Commissioner for Refugees, including at the borders. We remain deeply concerned that individuals with a right to citizenship or otherwise eligible to remain in the Dominican Republic may not have had sufficient time and means to access the processes to regulate and formalize their status and have their claims adjudicated. Therefore, it is imperative that the Dominican Republic effectively screen people potentially subject to deportation to determine if they are Dominican citizens, require international protection, or are eligible for naturalization or regularization. In all cases, the Dominican Republic should take measures adequate to prevent the risk of statelessness and the discriminatory confiscation of documents.
We encourage the Dominican Republic and Haiti to consult and collaborate with each other to develop effective processes and procedures for the safe and orderly return of migrants across their shared border. These processes should be consistent with each country’s international obligations and commitments, uphold the rule of law, provide procedural safeguards to guarantee appropriate treatment of deportees, and facilitate the immediate return of individuals deported from the Dominican Republic who have a right of citizenship or presence in the country.
The United States will continue to actively monitor developments in the Dominican Republic, and engage the Government of the Dominican Republic to ensure the protection of human rights, encourage social inclusion of all people, and work to prevent the arbitrary deprivation of nationality for legal citizens.
Press Statement
Mark C. Toner
Deputy Department Spokesperson
Washington, DC
August 14, 2015