Quatre ans après avoir remis sa démission dans la disgrâce, l’ex-vice-président de la FIFA Jack Warner a été suspendu à vie pour corruption.

On a trouvé Warner, l’ex-président de la CONCACAF de 1990 à 2011, coupable de corruption répétée en lien avec les votes pour l’attribution des Coupes du monde.

Warner, allié de longue date du président Sepp Blatter, avait pu démissionner de la FIFA en 2011 en préservant sa présomption d’innocence. Il conteste présentement une mesure d’extradtion vers les États-Unis dont il fait l’objet à Trinité-et-Tobago. S’il est extradé, il devra faire face à des accusations de racket, fraude électronique et blanchiement d’argent.

Cette décision du comité d’éthique de la FIFA démontre que le juge Hans-Joachim Eckert compte pourchasser les dirigeants fautifs longtemps après qu’ils aient quitté leur poste.

La suspension à vie de Warner découle du rapport d’Eckert en lien avec les attributions des Coupes du monde de 2018 et 2022.

«M. Warner a continuellement commis des gestes répréhensibles alors qu’il occupait des postes influents au sein de la FIFA et de la CONCACAF, écrit la FIFA dans son communiqué. Dans ces rôles, il a été un joueur-clé pour faciliter l’offre, l’acceptation et la réception de versements illégaux et non déclarés, en plus d’orchestrer d’autres machinations.»

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Source/Journal La Presse
Photo/Archives
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